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Date de création : 18.08.2019
Dernière mise à jour : 23.06.2025
16056 articles


les épreuves en islam ( hadith) partie 2


D’après ‘Othman Ibn Abi Al ‘As (رضي الله عنه) rapporte : Je me plaignis au Prophète (ﷺ) d’une douleur au corps depuis ma conversion à l’islam. Le Prophète (ﷺ) me dit alors : « Pose ta main sur la partie douloureuse de ton corps et répète trois fois : « Au Nom de Allah ! » et sept fois : « Je me réfugie dans la puissance et le pouvoir de Allah contre le mal que j’éprouve et que je crains.» » [Muslim]
(Ryad As Salihine Hadith n°905).

 

En phonétique: A’udhu bi’izzatillahi wa qudratihi min sharri ma ajidu wa ‘uhadhiru

En arabe:
أَعُوذُ بِاللَّهِ وَقُدْرَتِهِ مِنْ شَرِّ مَا أَجِدُ وَأُحَاذِرُ

L’imâm ibn 3Uthaymîn رحمه الله dit en commentaire de cette invocation :

« Si la personne le dit en étant convaincu et en y croyant et en croyant que cela va lui être bénéfique, la douleur va s’apaiser par la permission d’Allah, et ceci est plus efficace que le médicament palpable car tu cherche refuge auprès de celui qui détient les cieux et la terre, celui qui a fait descendre cette maladie est celui qui va t’en guérir. »
[Sharh Riyâd as sâlihîn 3/54]

وعن أبي عبد الله عثمان بن أبي العاص رضي الله عنه أنه شكي إلي رسول الله صلى الله عليه وسلم وجعاً يجده في جسده فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم ‏ »‏ضع يدك علي الذي تألم من جسدك وقل‏:‏ بسم الله -ثلاثاً- وقل سبع مرات‏:‏ أعوذ بعزة الله وقدرته من شر ما أجد وأحاذر” ‏(‏‏(‏رواه مسلم‏)‏‏)‏‏.‏
(رياض الصالحين رقم ۹۰۵)
.

Abû Bakr dit: Rabî’ a était un fidèle vertueux et voici ce qu’il s »était rappelé à propos de ‘Umar ibn al-Khattâb (رضى الله عنه):
« Le jour du vendredi, il récita du minbar la sourate d’an-Nahl (1). Lorsqu’il arriva, dans sa récitation, au passage de prosternation, il s’abaissa et se prosterna. Les fidèles firent de même; le vendredi suivant, il récita Ia méme sourate, mais au passage de prosternation, il fit remarquer: « O fidèles, nous allons passer au passage de prosternation. Celui qui se prosterne aura bien agi, et celui qui ne se prosterne pas n’aura pas commis de péché. » Et ‘Umar (رضى الله عنه‏) ne fit pas de sujûd. (2) Abû Nâfi’ ajoute, en se référant à ‘Umar (رضى الله عنه‏): Allah n’a n’a pas rendu la prosternation de la récitation obligatoire. Liberté est donnée pour qui veut se prosterner.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1077)

 

(1) C’est à dire que ceci a eu lieu durant le sermon du vendredi.

(2) Lors de la lecture du Coran, il y a un petit symbole (avec la forme d’une porte) à la fin de certains versets, Ce symbole est l’indication de la recommandation de se prosterner c’est la prosternation de la lecture du Coran ou encore « Soujoud At Tilawa », ce Hadith démontre le caractère non obligatoire mais recommandé.

L’imam Chawkani (mort en 1250 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait qu’il soit mentionné clairement dans ce texte que la prosternation lors de la récitation du Coran n’est pas obligatoire, qu’il n’y a pas de péché pour celui qui la délaisse et que ceci a eu lieu durant un rassemblement (*) sans que personne ne réprouve ce qui a été dit montre le consensus des compagnons sur cela ».
(Neyl Al Awtar vol 5 p 343)

قال أبو بكر وكان ربيعة من خيار الناس عما حضر ربيعة من عمر بن الخطاب رضى الله عنه قرأ يوم الجمعة على المنبر بسورة النحل حتى إذا جاء السجدة نزل فسجد وسجد الناس، حتى إذا كانت الجمعة القابلة قرأ بها حتى إذا جاء السجدة قال يا أيها الناس إنا نمر بالسجود فمن سجد فقد أصاب، ومن لم يسجد فلا إثم عليه‏.‏ ولم يسجد عمر رضى الله عنه‏.‏ وزاد نافع عن ابن عمر رضى الله عنهما إن الله لم يفرض السجود إلا أن نشاء‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۱۰۷۷)
.

D’après ‘Abdullàh Ibn ‘Amr Ibn Al ‘As (رضي الله عنهما ), le Prophète (ﷺ) a dit: « Transmettez de ma part ne serait-ce qu’un seul verset et parlez des fils d’Israël sans éprouver aucune gêne. Celui qui ment sciemment à mon détriment, qu’il occupe dès maintenant sa place en Enfer». (Rapporté par Al Boukhâri)
(Riyad Salihine n°1380)
وعن عبد الله بن عمرو بن العاص رضي الله عنهما أن النبي صلى الله عليه وسلم قال‏:‏ ‏ « ‏بلغوا عني ولو آية وحدثوا عن بني إسرائيل ولا حرج، ومن كذب علي متعمدًا فليتبوأ مقعده من النار‏ »‏ ‏(‏‏(‏رواه البخاري‏)‏‏)‏‏.‏
(رياض الصالحين رقم ۱۳۸۰)
.

D’après Umar Ibn Al-Khattab (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté:

 

Quand l’Apôtre d’Allah (ﷺ) s’est éloigné de ses femmes ‘Omar Ibn Al-Khattâb (Radhiya Allhou ‘Anhou) a dit : « Lorsque le Prophète a décidé de se priver de ses femmes pour quelque temps, j’entrai à la mosquée et trouvai les gens tout pensifs et inquiets (les yeux fixés sur le sol qu’ils frappaient à coups de pierres). Ils disaient : « Le Messager d’Allah (ﷺ) a répudié ses femmes ! » Ceci se passait avant la révélation du verset imposant le port du voile. Je me dis alors : « Je dois absolument savoir aujourd’hui la raison de cela ».
‘Omar poursuivit : J’entrai chez ‘Aicha et lui dis : « Ô fille de Abou Bakr ! Oses-tu nuire au Messager d’Allah ? »
Elle répondit : « Pourquoi te mêles-tu de mes affaires, ô Ibn Al-Khattâb ? Occupe-toi plutôt de ta fille (Hafsa) ! (également épouse du Prophète) »
Je me rendis chez Hafsa bint ‘Omar et lui dis : « Ô Hafsa ! Comment oses-tu nuire au Messager d’Allah ? Par Allah, je sais que le Prophète ne t’aime pas et sans moi, il t’aurait répudiée ».
Et Hafsa de se mettre à pleurer. Je lui demandai : « Où est le Messager d’Allah (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) ? »
– « Il est dans son belvédère ».
Je me rendis chez lui et trouvai Rabah, le domestique du Messager d’Allah (ﷺ) assis sur le seuil du belvédère, pendant ses pieds sur un tronc d’arbre creux que le Messager d’Allah (ﷺ) utilisait pour accéder ou descendre de son belvédère. Je l’appelai : « Ô Rabah ! Demande pour moi l’autorisation d’entrer chez le Messager d’Allah! »
Le serviteur regarda tantôt vers moi tantôt vers le belvédère sans dire un mot. Je réitérai ma demande « Ô Rabah ! Demande pour moi l’autorisation d’entrer chez le Messager d’Allah! » et comme je ne reçus aucune réponse, je m’écriai pour la troisième fois : « Ô Rabah ! Demande pour moi l’autorisation d’entrer chez le Messager d’Allah, je crois que le Prophète pense que je suis venu pour lui parler de Hafsa. Par Allah, s’il m’ordonne de couper le cou à Hafsa, je le ferais sans hésiter ». Je haussai la voix, et alors il me fit signe de monter. J’entrai chez le Messager d’Allah (ﷺ) et le trouvai étendu sur une natte. Je m’assis près de lui et il se mit à ajuster son pagne qu’il portait seul sans d’autres vêtements. Je vis alors les traces de la natte dessinées sur son flanc. Je regardai dans la chambre du Messager d’Allah (ﷺ) et ne trouvai qu’une poignée d’orge et une autre d’acacia blond (servant au tannage), ainsi qu’une peau suspendue qui n’a pas encore été tannée. Devant cette scène, je ne pus retenir mes larmes.
« Pourquoi pleures-tu, ô Ibn Al-Khattab ? », demanda le Prophète.
Je répondis : « Ô Messager d’Allah ! Et comment ne pas pleurer en voyant les traces qu’a laissées la natte sur ton flanc et ce belvédère qui ne contient presque rien. Comment ne pas pleurer en comparant ta situation – toi le Messager d’Allah et Son élu, dans ta petite chambre – à celle de César ou Chosroes qui jouissent des fruits et des ruisseaux ? »
– « Ô Ibn Al-Khattab, répliqua le Prophète, ne consens-tu pas que nous aurons la vie future et eux la vie dans ici-bas ? »
– « Si, » dis-je. Lorsque je pénétrai chez lui, poursuivit ‘Omar, je pus remarquer les signes du mécontentement sur son visage et je lui dis : « Ô Messager d’Allah! Pourquoi éprouves-tu trop de peine au sujet des femmes ? Si tu les avais répudiées, Allah est avec toi ainsi que Ses anges, Gabriel, Mika’îl, ainsi que moi, Abou Bakr et tous les Croyants ». Jamais, je n’ai eu auparavant autant de désir de recevoir une confirmation divine pour mes propos. Plus tard, le verset du libre arbitrage fut révélé : {S’il vous répudie, il se peut que son Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous…} et {Mais si vous vous soutenez l’une l’autre (‘Aicha et Hafsa) contre le Prophète, alors ses alliés seront Allah, Gabriel et les vertueux d’entre les Croyants et les anges sont par surcroît (son) soutien} (66/4-5). ‘Aicha bint Abou Bakr et Hafsa soutenaient l’une l’autre contre les autres épouses du Prophète. Je lui dis : « Ô Messager d’Allah! Les as-tu répudiées ? »
– « Non », me répondit-il.
« Ô Messager d’Allah, poursuivis-je, je suis entré dans la mosquée et j’ai trouvé les musulmans anxieux, pensifs, disant : ‘Le Messager d’Allah a répudié ses femmes ! ». Puis-je descendre leur annoncer que tu ne les as pas répudiées ? ».
Il me répondit : « Oui, si tu veux ». Je ne cessai de m’entretenir avec lui jusqu’à ce que j’aie vu disparaître les traces de la colère de son visage, il a même souri. L’Envoyé de Dieu avait la plus belle bouche. Puis, le Prophète descendit et je descendis à mon tour, en me collant au tronc, tandis que lui, il descendit si aisément sans le toucher comme s’il marchait sur la terre. Je lui dis: « Ô Messager d’Allah ! Mais tu n’as passé que vingt-neuf jours dans ton belvédère ! » (Le Prophète avait décidé de s’y retirer pendant un mois)
Il répondit : « Le mois est tantôt de vingt-neuf tantôt de trente jours ! »
Alors, je me tins sur la porte de la mosquée et je m’écriai à voix haute : « Le Messager d’Allah n’a pas répudié ses femmes ! » A cette occasion, Allah révéla ce verset (sens du verset): {Quand leur parvient une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S’ils la rapportaient au Messager et aux détenteurs du commandement parmi eux, ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, auraient appris (la vérité (de la bouche du Prophète et des détenteurs du commandement)…} (Coran : 4/83)
Dans cette affaire, poursuivit ‘Omar, j’étais celui qui eut appris la vérité (parmi ceux qui cherchent à être éclairés) et Allah a révélé le verset du libre arbitrage.
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih Mouslim n°1479)

عَنْ عُمَرُ بْنُ الْخَطَّابِ، قَالَ لَمَّا اعْتَزَلَ نَبِيُّ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ – قَالَ – دَخَلْتُ الْمَسْجِدَ فَإِذَا النَّاسُ يَنْكُتُونَ بِالْحَصَى وَيَقُولُونَ طَلَّقَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ وَذَلِكَ قَبْلَ أَنْ يُؤْمَرْنَ بِالْحِجَابِ فَقَالَ عُمَرُ فَقُلْتُ لأَعْلَمَنَّ ذَلِكَ الْيَوْمَ قَالَ فَدَخَلْتُ عَلَى عَائِشَةَ فَقُلْتُ يَا بِنْتَ أَبِي بَكْرٍ أَقَدْ بَلَغَ مِنْ شَأْنِكِ أَنْ تُؤْذِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَتْ مَا لِي وَمَا لَكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ عَلَيْكَ بِعَيْبَتِكَ ‏.‏ قَالَ فَدَخَلْتُ عَلَى حَفْصَةَ بِنْتِ عُمَرَ فَقُلْتُ لَهَا يَا حَفْصَةُ أَقَدْ بَلَغَ مِنْ شَأْنِكِ أَنْ تُؤْذِي رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَاللَّهِ لَقَدْ عَلِمْتِ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم لاَ يُحِبُّكِ ‏.‏ وَلَوْلاَ أَنَا لَطَلَّقَكِ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَبَكَتْ أَشَدَّ الْبُكَاءِ فَقُلْتُ لَهَا أَيْنَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَالَتْ هُوَ فِي خِزَانَتِهِ فِي الْمَشْرُبَةِ ‏.‏ فَدَخَلْتُ فَإِذَا أَنَا بِرَبَاحٍ غُلاَمِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم قَاعِدًا عَلَى أُسْكُفَّةِ الْمَشْرُبَةِ مُدَلٍّ رِجْلَيْهِ عَلَى نَقِيرٍ مِنْ خَشَبٍ وَهُوَ جِذْعٌ يَرْقَى عَلَيْهِ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَيَنْحَدِرُ فَنَادَيْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَنَظَرَ رَبَاحٌ إِلَى الْغُرْفَةِ ثُمَّ نَظَرَ إِلَىَّ فَلَمْ يَقُلْ شَيْئًا ثُمَّ قُلْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏.‏ فَنَظَرَ رَبَاحٌ إِلَى الْغُرْفَةِ ثُمَّ نَظَرَ إِلَىَّ فَلَمْ يَقُلْ شَيْئًا ثُمَّ رَفَعْتُ صَوْتِي فَقُلْتُ يَا رَبَاحُ اسْتَأْذِنْ لِي عِنْدَكَ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَإِنِّي أَظُنُّ أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ظَنَّ أَنِّي جِئْتُ مِنْ أَجْلِ حَفْصَةَ وَاللَّهِ لَئِنْ أَمَرَنِي رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم بِضَرْبِ عُنُقِهَا لأَضْرِبَنَّ عُنُقَهَا ‏.‏ وَرَفَعْتُ صَوْتِي فَأَوْمَأَ إِلَىَّ أَنِ ارْقَهْ فَدَخَلْتُ عَلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَهُوَ مُضْطَجِعٌ عَلَى حَصِيرٍ فَجَلَسْتُ فَأَدْنَى عَلَيْهِ إِزَارَهُ وَلَيْسَ عَلَيْهِ غَيْرُهُ وَإِذَا الْحَصِيرُ قَدْ أَثَّرَ فِي جَنْبِهِ فَنَظَرْتُ بِبَصَرِي فِي خِزَانَةِ رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَإِذَا أَنَا بِقَبْضَةٍ مِنْ شَعِيرٍ نَحْوِ الصَّاعِ وَمِثْلِهَا قَرَظًا فِي نَاحِيَةِ الْغُرْفَةِ وَإِذَا أَفِيقٌ مُعَلَّقٌ – قَالَ – فَابْتَدَرَتْ عَيْنَاىَ قَالَ ‏ »‏ مَا يُبْكِيكَ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ ‏ »‏ ‏.‏ قُلْتُ يَا نَبِيَّ اللَّهِ وَمَا لِي لاَ أَبْكِي وَهَذَا الْحَصِيرُ قَدْ أَثَّرَ فِي جَنْبِكَ وَهَذِهِ خِزَانَتُكَ لاَ أَرَى فِيهَا إِلاَّ مَا أَرَى وَذَاكَ قَيْصَرُ وَكِسْرَى فِي الثِّمَارِ وَالأَنْهَارِ وَأَنْتَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَصَفْوَتُهُ وَهَذِهِ خِزَانَتُكَ ‏.‏ فَقَالَ ‏ »‏ يَا ابْنَ الْخَطَّابِ أَلاَ تَرْضَى أَنْ تَكُونَ لَنَا الآخِرَةُ وَلَهُمُ الدُّنْيَا ‏ »‏ ‏.‏ قُلْتُ بَلَى – قَالَ – وَدَخَلْتُ عَلَيْهِ حِينَ دَخَلْتُ وَأَنَا أَرَى فِي وَجْهِهِ الْغَضَبَ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ مَا يَشُقُّ عَلَيْكَ مِنْ شَأْنِ النِّسَاءِ فَإِنْ كُنْتَ طَلَّقْتَهُنَّ فَإِنَّ اللَّهَ مَعَكَ وَمَلاَئِكَتَهُ وَجِبْرِيلَ وَمِيكَائِيلَ وَأَنَا وَأَبُو بَكْرٍ وَالْمُؤْمِنُونَ مَعَكَ وَقَلَّمَا تَكَلَّمْتُ وَأَحْمَدُ اللَّهَ بِكَلاَمٍ إِلاَّ رَجَوْتُ أَنْ يَكُونَ اللَّهُ يُصَدِّقُ قَوْلِي الَّذِي أَقُولُ وَنَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ آيَةُ التَّخْيِيرِ ‏{‏ عَسَى رَبُّهُ إِنْ طَلَّقَكُنَّ أَنْ يُبْدِلَهُ أَزْوَاجًا خَيْرًا مِنْكُنَّ‏}‏ ‏{‏ وَإِنْ تَظَاهَرَا عَلَيْهِ فَإِنَّ اللَّهَ هُوَ مَوْلاَهُ وَجِبْرِيلُ وَصَالِحُ الْمُؤْمِنِينَ وَالْمَلاَئِكَةُ بَعْدَ ذَلِكَ ظَهِيرٌ‏}‏ وَكَانَتْ عَائِشَةُ بِنْتُ أَبِي بَكْرٍ وَحَفْصَةُ تَظَاهَرَانِ عَلَى سَائِرِ نِسَاءِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ أَطَلَّقْتَهُنَّ قَالَ ‏ »‏ لاَ ‏ »‏ ‏.‏ قُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنِّي دَخَلْتُ الْمَسْجِدَ وَالْمُسْلِمُونَ يَنْكُتُونَ بِالْحَصَى يَقُولُونَ طَلَّقَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ أَفَأَنْزِلُ فَأُخْبِرَهُمْ أَنَّكَ لَمْ تُطَلِّقْهُنَّ قَالَ ‏ »‏ نَعَمْ إِنْ شِئْتَ ‏ »‏ ‏.‏ فَلَمْ أَزَلْ أُحَدِّثُهُ حَتَّى تَحَسَّرَ الْغَضَبُ عَنْ وَجْهِهِ وَحَتَّى كَشَرَ فَضَحِكَ وَكَانَ مِنْ أَحْسَنِ النَّاسِ ثَغْرًا ثُمَّ نَزَلَ نَبِيُّ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم وَنَزَلْتُ فَنَزَلْتُ أَتَشَبَّثُ بِالْجِذْعِ وَنَزَلَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم كَأَنَّمَا يَمْشِي عَلَى الأَرْضِ مَا يَمَسُّهُ بِيَدِهِ فَقُلْتُ يَا رَسُولَ اللَّهِ إِنَّمَا كُنْتَ فِي الْغُرْفَةِ تِسْعَةً وَعِشْرِينَ ‏.‏ قَالَ ‏ »‏ إِنَّ الشَّهْرَ يَكُونُ تِسْعًا وَعِشْرِينَ ‏ »‏ ‏.‏ فقُمْتُ عَلَى بَابِ الْمَسْجِدِ فَنَادَيْتُ بِأَعْلَى صَوْتِي لَمْ يُطَلِّقْ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نِسَاءَهُ ‏.‏ وَنَزَلَتْ هَذِهِ الآيَةُ ‏{‏ وَإِذَا جَاءَهُمْ أَمْرٌ مِنَ الأَمْنِ أَوِ الْخَوْفِ أَذَاعُوا بِهِ وَلَوْ رَدُّوهُ إِلَى الرَّسُولِ وَإِلَى أُولِي الأَمْرِ مِنْهُمْ لَعَلِمَهُ الَّذِينَ يَسْتَنْبِطُونَهُ مِنْهُمْ‏}‏ فَكُنْتُ أَنَا اسْتَنْبَطْتُ
(رواه مسلم في صحيحه رقم ۱۴۷۹)

.

.

D’après Salmane Al Farisi (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes votre Seigneur est pudique et généreux, il éprouve de la pudeur envers son serviteur lorsqu’il lève ses mains vers lui de les lui rendre vides ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1488 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahîh Abou Daoud)

 

Nous pouvons tirer de nombreux bénéfices de ce hadith, parmi eux:
– Le fait que Allah est pudique et généreux
– Le fait que Allah est miséricordieux
– Le fait que Allah éprouve de la pudeur envers son serviteur lorsqu’il l’invoque en levant ses mains
– Le fait que Allah est élevé au dessus de ses créatures car le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « lorsqu’il lève ses mains vers lui ». Les preuves du Coran et de la Sounna sur cela sont très nombreuses et les musulmans sont en consensus sur cela.

L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751) a dit dans sa poésie sur la croyanceAn Nouniya:

« ألفًا تدل عليه بل ألفان »

ce qui signifie il y a mille preuves textuelles sur ceci voir même deux milles.

L’imam Othman Ibn Said Al Darimi (mort en 280) a dit dans son ouvrage Al Naqd Ala Bichr Al Marisi p 154: « Les musulmans sont en consensus sur le fait que Allah est au dessus de son trône, au dessus des cieux ».

L’imam Ibn Batta Al Oukbari (mort en 387) a dit dans son ouvrage Al Ibana Al Koubra: « Les musulmans parmi les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), les tabi’ins et l’ensemble des savants parmi les croyants sont en consensus sur le fait que Allah est au dessus de son trône, au dessus des cieux, il n’est pas à l’intérieur de sa création et sa science englobe toutes ses créatures ».

Le fait que lever les mains fait partie du comportement à adopter durant l’invocation et que cela fait partie des causes d’exaucement des invocations.

Cheikh Otheimine a dit dans Fatawa Fi Salat vol 1 p 806: « Le fait de lever les mains durant l’invocation se divise en quatre catégories:

La première: lorsque le fait de lever les mains est authentifié comme par exemple lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a levé ses mains dans le sermon du vendredi quand il a dit: « Ô Allah! Donne nous la pluie » et lorsqu’il a dit: « Ô Allah! Autour de nous pas sur nous ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1014 et Mouslim dans son Sahih n°897)

La seconde: lorsque le fait de ne pas lever les mains est authentifié comme par exemple l’invocation dans le sermon du vendredi dans ce qui est autre que la demande de pluie comme cela est montré dans le hadith qu’a rapporté Mouslim dans son Sahih (n°874) d’après Oumara Ibn Rou’ayba qu’il a vu Bichr Ibn Marwan sur le minbar lever ses mains alors il a dit: « Qu’Allah enlaidisse ses deux mains! J’ai vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui ne faisait pas plus que cela » et il leva son index.

La troisième: ce qui est apparent dans la sounna est qu’il ne faut pas lever les mains comme par exemple l’invocation dans la prière entre les deux prosternations ou dans le dernier tachahoud, l’invocation d’ouverture de la prière, la demande de pardon après la prière.

Dans ces trois catégories, le jugement est évident car les preuves sont précises sur ces moments.

La quatrième: les autres moments qui ne rentrent pas dans ce qui a été mentionné alors la base est qu’il est préférable de lever les mains car ceci fait partie du comportement durant l’invocation et des causes pour qu’elle soit exaucée ».

عن سلمان الفارسي رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إنَّ ربَّكم تبارَكَ وتعالى حيِيٌّ كريمٌ، يستحيي من عبدِهِ إذا رفعَ يديهِ إليهِ، أن يردَّهُما صِفرًا
(رواه أبو داود في سننه رقم ١٤٨٨ و صححه الشيخ الألباني في صحيح أبي داود)

 

حكم : صحيح

.

D’après Anas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah est miséricordieux et généreux, il éprouve de la pudeur que son serviteur lève ses mains vers lui puis qu’il n’y mette pas de bien ».
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1636, Hadith Sahîh li Ghayrihi)

 

Nous pouvons tirer de nombreux bénéfices de ce hadith, parmi eux:
– Le fait que Allah est pudique et généreux
– Le fait que Allah est miséricordieux
– Le fait que Allah éprouve de la pudeur envers son serviteur lorsqu’il l’invoque en levant ses mains
– Le fait que Allah est élevé au dessus de ses créatures car le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « lorsqu’il lève ses mains vers lui ». Les preuves du Coran et de la Sounna sur cela sont très nombreuses et les musulmans sont en consensus sur cela.

L’imam Ibn Qayim Al Djawziya (mort en 751) a dit dans sa poésie sur la croyanceAn Nouniya:

« ألفًا تدل عليه بل ألفان »

ce qui signifie il y a mille preuves textuelles sur ceci voir même deux milles.

L’imam Othman Ibn Said Al Darimi (mort en 280) a dit dans son ouvrage Al Naqd Ala Bichr Al Marisi p 154: « Les musulmans sont en consensus sur le fait que Allah est au dessus de son trône, au dessus des cieux ».

L’imam Ibn Batta Al Oukbari (mort en 387) a dit dans son ouvrage Al Ibana Al Koubra: « Les musulmans parmi les compagnons du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), les tabi’ins et l’ensemble des savants parmi les croyants sont en consensus sur le fait que Allah est au dessus de son trône, au dessus des cieux, il n’est pas à l’intérieur de sa création et sa science englobe toutes ses créatures ».

Le fait que lever les mains fait partie du comportement à adopter durant l’invocation et que cela fait partie des causes d’exaucement des invocations.

Cheikh Otheimine a dit dans Fatawa Fi Salat vol 1 p 806: « Le fait de lever les mains durant l’invocation se divise en quatre catégories:

La première: lorsque le fait de lever les mains est authentifié comme par exemple lorsque le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a levé ses mains dans le sermon du vendredi quand il a dit: « Ô Allah! Donne nous la pluie » et lorsqu’il a dit: « Ô Allah! Autour de nous pas sur nous ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1014 et Mouslim dans son Sahih n°897)

La seconde: lorsque le fait de ne pas lever les mains est authentifié comme par exemple l’invocation dans le sermon du vendredi dans ce qui est autre que la demande de pluie comme cela est montré dans le hadith qu’a rapporté Mouslim dans son Sahih (n°874) d’après Oumara Ibn Rou’ayba qu’il a vu Bichr Ibn Marwan sur le minbar lever ses mains alors il a dit: « Qu’Allah enlaidisse ses deux mains! J’ai vu le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui ne faisait pas plus que cela » et il leva son index.

La troisième: ce qui est apparent dans la sounna est qu’il ne faut pas lever les mains comme par exemple l’invocation dans la prière entre les deux prosternations ou dans le dernier tachahoud, l’invocation d’ouverture de la prière, la demande de pardon après la prière.

Dans ces trois catégories, le jugement est évident car les preuves sont précises sur ces moments.

La quatrième: les autres moments qui ne rentrent pas dans ce qui a été mentionné alors la base est qu’il est préférable de lever les mains car ceci fait partie du comportement durant l’invocation et des causes pour qu’elle soit exaucée ».

عن أنس رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : إن الله رحيم كريم يستحيي من عبده أن يرفع إليه يديه ثم لا يضع فيهما خيرا
(رواه الحاكم و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٦٣٦)

 

حكم : صحيح لغيره

.

D’après Wail Al Hadrami, Salama Ibn Yazid Al Jou’fi (qu’Allah l’agrée) a interrogé le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): Ô Messager d’Allah! Vois-tu si nous sommes dirigés par des dirigeants qui nous demandent leurs droits mais nous privent de nos droits, que nous ordonnes-tu de faire ?
Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est écarté de lui mais il lui a reposé la question. Le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) s’est encore écarté et au bout de la deuxième ou troisième fois Al Ach’ath Ibn Qays l’a tiré.
Alors le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Écoutez et obéissez car il y a contre eux ce qu’ils ont fait et il y a contre vous ce que vous faites ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1846)

 

ANNOTATION

Les textes de l’Islam montrent que les dirigeants qu’Allah place à la tête d’un peuple sont à l’image de ce peuple et des actes des gens qui composent ce peuple.
(Voir le point n°1 ci-dessous)

Ainsi si un peuple n’est pas satisfait de ses dirigeants, il faut qu’il change sa propre situation en se repentant des péchés commis et en cessant de commettre des actes de désobéissance.
(Voir le point n°2 ci-dessous)

Par contre, le fait de se rebeller contre le gouverneur que ce soit sous la forme de manifestations ou en prenant les armes contre lui n’est pas une méthode qui permet d’arranger les choses.

En effet, en plus du fait que ceci soit contraire aux préceptes de l’Islam, l’Histoire montre que ceci entraîne une détérioration de la situation.
(Voir le point n°3 ci-dessous)

1. Les dirigeants sont à l’image du peuple

Allah a dit dans la sourate Al An’am n°6 verset 129 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Ainsi nous plaçons certains injustes à la tête d’autres injustes à cause de ce qu’ils ont commis ».


قال الله تعالى : وَكَذَلِكَ نُوَلِّي بَعْضَ الظَّالِمِينَ بَعْضًا بِمَا كَانُواْ يَكْسِبُونَ 
(سورة الأنعام ١٢٩)

 

D’après Mansour Ibn Abi Al Aswad : J’ai questionné Al A’mach (1) à propos de la parole d’Allah : -Ainsi nous plaçons certains injustes à la tête d’autres injustes-. Que les as-tu entendu dire sur cela ? (2)
Il a dit : « Je les ai entendu dire que le sens est que si l’état des gens se détériore alors les plus mauvais d’entre-eux seront placés à leur tête ».
(Rapporté par Abou Cheikh comme ceci est mentionné dans Al Dour Al Manthour Fi At Tefsir Bil Ma’thour de l’imam Souyouti vol 6 p 203)

(1) Al A’mach est le surnom de Souleyman Ibn Mihran. Il est mort en 147 du calendrier hégirien.

(2) C’est à dire : Qu’as-tu entendu dire les compagnons du Prophète à propos de l’explication de ce verset ?


عن منصور بن أبي الأسود قال : سألت الأعمش عن قول الله : وكذلك نولّي بعض الظالمين بعضًا ما سمعتهم يقولون فيه ؟
قال : سمعتهم يقولون : إذا فسد النّاس أُمِّر عليهم شرارهم 
(رواه أبو الشيخ كما في الدر المنثور في التفسير بالمأثور للإمام السيوطي ج ٦ ص ٢٠٣)

 

Al Hassan Al Basri (mort en 110 du calendrier hégirien) a entendu un homme invoquer contre Al Hajjaj (*) alors il lui a dit : « Ne fais pas cela ! C’est certes vous qui l’avez mis là.
Nous craignons certes que si Al Hajjaj perd le pouvoir ou s’il meurt, ce seront alors des singes et des porcs qui seront vos dirigeants.
Il a certes été rapporté que vos actes sont vos dirigeants et le dirigeant est à l’image du peuple ».
(Rapporté par Tabarani comme ceci est mentionné dans Al Maqasid Al Hasana de l’imam Sakhawi n°835 p 326)

(*) Il s’agit de Al Hajjaj Ibn Yousouf Al Thaqafi qui était un dirigeant mauvais et tyrannique.
(Voir sa biographie dans Siyar A’lam An Noubala de l’imam Dhahabi vol 4 p 343)


عن الحسن البصري أنّه سمع رجلاً يدعو على الحجاج فقال له : لا تفعل إنّكم من أنفسكم أتيتم إنا نخاف إن عزل الحجاج أو مات أن يستولي عليكم القردة والخنازير فقد روي أن أعمالكم عمالكم وكما تكونون يولى عليكم 
(رواه الطبراني كما في المقاصد الحسنة للإمام السخاوي رقم ٨٣٥ ص ٣٢٦)

 

D’après Muhammed Ibn Sirin, Abou Al Jald Al Asadi (mort en 70 du calendrier hégirien) a dit : « Des rois (*) sont envoyés aux gens à cause de leurs péchés ».
(Rapporté par Ibn ‘Asakir dans Tarikh Dimachq vol 39 p 477)

(*) C’est à dire des dirigeants injustes.


عن محمد بن سيرين قال أبو الجلد الأسدي : يُبعث على الناس ملوك بذنوبهم 
(رواه ابن عساكر في تايخ دمشق ج ٣٩ ص ٤٧٧)

 

L’imam ‘Ali Al Qari Al Hanafi (mort en 1014 du calendrier hégirien) a dit : « Si les gens sont pieux alors Allah va mettre à leur tête des dirigeants pieux parmi eux.
Par contre si les gens sont mauvais, Allah va mettre à leur tête des gens mauvais parmi eux et comme ceci a été rapporté : -le dirigeant est à l’image du peuple- ».
(Charh Mishkat Al Masabih vol 11 p 131)

2. Si le peuple n’est pas satisfait de ses dirigeants, c’est à lui de se réformer et de changer sa propre situation

Allah a dit dans la sourate Ar Ra’d n°13 verset 11 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Certes Allah ne modifie pas l’état d’un peuple tant que les individus qui le composent ne changent pas d’eux-mêmes ce qu’il y a en eux ».


قال الله تعالى : إِنَّ اللَّهَ لاَ يُغَيِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّى يُغَيِّرُواْ مَا بِأَنفُسِهِمْ 
(سورة الرعد ١١)

 

D’après Malik Ibn Dinar, Al Hassan Al Basri (mort en 110 du calendrier hégirien) a dit : « Certes Al Hajjaj (1) est une punition d’Allah. N’accueillez pas la punition d’Allah avec l’épée (2) mais plutôt avec le repentir, la supplication et la soumission.
Repentez-vous et vous serez débarrassé de lui ».
(Rapporté par Ibn Abi Dounia dans Kitab Al ‘Ouqoubat n°52 avec une chaîne de transmission authentique)

(1) Il s’agit de Al Hajjaj Ibn Yousouf Al Thaqafi qui était un dirigeant mauvais et tyrannique.
(Voir sa biographie dans Siyar A’lam An Noubala de l’imam Dhahabi vol 4 p 343)

(2) C’est à dire en vous révoltant.


عن مالك بن دينار قال الحسن البصري : إنّ الحجاج عقوبة من الله فلا تستقبلوا عقوبة الله بالسيف ولكن استقبلوها بتوبة وتضرع واستكانة وتوبوا تكفوه 
(رواه ابن أبي الدنيا في كتاب العقوبات رقم ٥٢ و سنده صحيح)

 

L’imam Ibn Qayim al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Et médite la sagesse d’Allah dans le fait qu’Il ai fait que les dirigeants et les gouverneurs des gens soient du même type que leurs oeuvres.
C’est comme si leurs oeuvres étaient apparues sous la forme de leurs dirigeants.
Ainsi, si les gens sont droits, leurs dirigeants seront droits.
Si les gens sont justes, leurs dirigeants seront justes avec eux.
Mais s’ils sont injustes, leurs dirigeants seront injustes… ».
(Miftah Dar As Sa’ada vol 2 p 177/178)

3. Le fait de se rebeller contre le gouverneur, quelle que soit la forme de cette rébellion, n’est pas un acte conforme à l’Islam et ceci ne fait qu’empirer la situation

A. Le fait de se rebeller contre les gouverneurs est une chose interdite par l’Islam
Voir Al Boukhari dans son Sahih n°7052

Egalement,

D’après ‘Abdallah Ibn Zayd (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Vous allez certes rencontrer après moi du favoritisme, ainsi patientez jusqu’à ce que vous me rencontriez auprès du bassin (*) ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°4330 et Mouslim dans son Sahih n°1061)

(*) C’est à dire le bassin qu’aura le Messager d’Allah (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) le jour de la résurrection.

L’imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a classé ce hadith dans Charh Sahih Mouslim dans le chapitre intitulé : « L’ordre de patienter lorsque les gouverneurs font preuve d’injustice et de favoritisme »

B. Les manifestations pour se plaindre des gouverneurs sont interdites et sont une forme moderne de rébellion contre les gouverneurs

Cheikh ‘Abdel ‘Aziz Ibn Baz a dit : « Les marches et les manifestations ne sont pas des bonnes choses. Elles ne font pas partie des habitudes du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) et de ceux qui l’ont suivi dans le bien ».
(Al Mouthaharat Fi Mizan Ach Chari’a Al Islamiya p 163)

Cheikh Albani a dit : « Les manifestations font partie des habitudes et des méthodes des mécréants ».
(Silsila Daifa vol 14 p 74)

Cheikh ‘Otheimine a dit : « Les manifestations sont une chose nouvelle qui n’était pas connue à l’époque du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui), ni à celle des califes bien-guidés ni à celle des compagnons du Prophète (qu’Allah les agrée tous).
De plus, il se trouve dans cela comme désordre et comme émeute ce qui fait que ces manifestations sont interdites ».
(Houkm Al Mouthaharat Fil Islam p 179)

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Al ‘Abad a dit : « Il n’y a aucun doute sur le fait que les manifestations et les marches font partie de la rébellion contre le gouverneur ».
(Al Mouthaharat Fi Mizan Ach Chari’a Al Islamiya p 195)

C. L’Histoire montre que fait de se rebeller contre le gouverneur n’apporte pas de bien et ne fait qu’aggraver le mal

L’imam Abou Hanifa (mort en 150 du calendrier hégirien) a dit à propos de ceux qui se révoltent contre les dirigeants : « Ils font plus de mal qu’ils ne font de bien ».
(Al Fiqh Al Akbar Bi Riwayati Abi Mouti’ p 57)

L’imam Ibn ‘Abdel Bar Al Maliki (mort en 463 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de patienter dans l’obéissance de dirigeants injustes est meilleur que de leur disputer le pouvoir et de se rebeller contre eux car cela entraîne un changement de la sécurité vers l’insécurité, ceci entraîne le fait que le sang coule, les représailles et le désordre sur la Terre.
Et ceci est plus grave que le fait de patienter à l’injustice du gouverneur… ».
(Al Tamhid vol 23 p 279)

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Il est possible qu’on ne trouve pas un seul groupe qui se soit rebellé contre leur gouverneur sans que cela n’ai entraîné comme désordre ce qui est plus grand que le désordre qui a été enlevé ».
(Manhaj As Sounna Nabawiya vol 3 p 391)

L’imam Ibn Qayim al Djawziya (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « Le fait de réprouver le mal des dirigeants et des gouverneurs en se rebellant contre eux est la source de tout le mal et de toutes les épreuves jusqu’à la fin des temps (…).
Celui qui médite sur ce qui a touché l’Islam comme grandes épreuves et petites épreuves se rendra compte qu’elles ont découlé du fait de ne pas avoir respecté cette base et d’avoir voulu lever l’injustice du dirigeant et ceci a entraîné ce qui est plus grave que l’injustice du dirigeant ».
(I’lam Al Mouwaqi’in ‘An Rabil ‘Alamin vol 4 p 338)

عن وائل الحضرمي ، سأل سلمة بن يزيد الجعفي رسول الله صلى الله عليه و سلم فقال : يا نبي الله أرأيت إن قامت علينا أمراء يسألوننا حقهم و يمنعونا حقنا فما تأمرنا ؟ قال : فأعرض عنه ثم سأله فأعرض عنه ثم سأله في الثانية أو في الثالثة فجذبه الأشعث بن قيس فقال النبي صلى الله عليه و سلم : اسمعوا و أطيعوا فإنما عليه ما حمل و عليكم ما حملتم
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٨٤٦)
.

Abou Hourayra rapporte : « Nous étions invités à un repas en compagnie du Prophète (ﷺ). On avait apporté de la viande à l’Envoyé de d’Allah. Il prit l’épaule, qui était son morceau préféré, en mangea une bouchée et dit : « Je serai le seigneur des hommes le jour du Jugement. Et savez-vous pourquoi ? Tous les hommes, les premiers comme les derniers, seront réunis à un même endroit, de sorte que celui qui voudra les observer pourra tous les voir et celui qui les appellera pourra se faire entendre d’eux tous. Le Soleil s’approchera d’eux, et ils seront dans une angoisse et un trouble insupportables. Ils diront alors : « Ne voyez-vous pas dans quelle situation nous sommes ? Voyez-vous quelqu’un qui pourrait intercéder pour nous auprès du Seigneur ? » Certains diront alors : « Votre père Adam ! » Ils iront trouver Adam et lui diront : « Adam, tu es le père du genre humain ; Allah t’a crée de Sa Main, Il a insufflé en lui Son Esprit ; Il a ordonné aux anges de se prosterner devant toi et ils l’ont fait. Et Il t’a fait demeurer au Paradis. Intercède donc pour nous auprès du Seigneur! Ne vois-tu pas dans quel état nous sommes ? » Mais Adam répondra : « Aujourd’hui, le Seigneur éprouve une colère qu’Il n’a jamais connue auparavant et qu’Il ne connaîtra jamais plus à l’avenir. Il m’avait autrefois défendu de toucher à l’arbre et je Lui ai désobéi. J’ai assez à faire avec moi-même ! J’ai assez à faire avec moi-même ! J’ai assez à faire avec moi-même ! Adressez-vous à un autre que moi ! Allez trouver Noé ! » Ils iront trouver Noé et lui diront : « Noé, tu es le premier des envoyés de d’Allah vers les hommes ; Allah t’a qualifié de serviteur reconnaissant. Ne vois-tu pas dans quel état nous sommes ? Intercède en notre faveur auprès du Seigneur! » Noé répondra : « Le Seigneur, aujourd’hui, éprouve une colère qu’il n’a jamais connue auparavant et qu’Il ne connaîtra jamais plus à l’avenir. Je L’avais invoqué contre mon peuple. J’ai assez à faire avec moi-même ! J’ai assez à faire avec moi-même ! J’ai assez à faire avec moi-même ! Adressez-vous à un autre que moi ! Allez trouver Abraham ! » Ils iront trouver Abraham et lui diront : « Abraham, tu es prophète d’Allah et Son ami parmi les hommes. Intercède en notre faveur auprès du Seigneur ! Ne vois-tu pas dans quel état nous sommes ? » Mais il répondra : « Aujourd’hui, le Seigneur éprouve une colère qu’Il n’a jamais ressentie auparavant et qu’Il ne ressentira jamais plus à l’avenir. Et moi, j’ai menti par trois fois. J’ai assez à faire avec moi-même [trois fois] ! Adressez-vous à un autre que moi ! Allez trouver Moïse! » Ils iront trouver Moïse et lui diront : « Moïse, tu es un envoyé d’Allah, Allah t’a favorisé en te faisant transmettre aux hommes Ses commandements et Ses paroles. Intercède en notre faveur auprès du Seigneur ! Ne vois-tu pas dans quel état nous sommes ? » Mais il répondra : « Aujourd’hui, le Seigneur éprouve une colère qu’Il n’a jamais connue auparavant et qu’Il ne connaîtra jamais plus à l’avenir. J’ai tué un homme sans en avoir reçu l’ordre. J’ai assez à faire avec moi-même [trois fois] ! Adressez-vous à un autre que moi ! Allez trouver Jésus ! » Ils iront trouver Jésus et lui diront : « Jésus, tu es l’envoyé d’Allah et Son Verbe qu’Il a déposé en Marie. Tu es l’esprit de d’Allah, et tu parlais aux hommes dès le berceau. Intercède en notre faveur auprès du Seigneur! Ne vois-tu pas dans quel état nous sommes ? » Mais il répondra : « Le Seigneur est aujourd’hui dans une colère qu’Il n’a jamais connue auparavant et qu’Il ne connaîtra plus jamais à l’avenir. » Il n’évoquera pas de faute commise et ajoutera : « J’ai assez à faire avec moi-même [trois fois] ! Adressez-vous à un autre que moi ! Allez trouver Mouhammad ! » Et ils iront trouver Mouhammad. [Boukhari et Mouslim]

 

On trouve dans une autre version : « Ils iront trouver Mouhammad et lui diront : « Mouhammad, tu es l’Envoyé d’Allah et le sceau des prophètes. Allah t’a pardonné tes fautes passées et à venir. Intercède en notre faveur auprès du Seigneur ! Ne vois-tu pas dans quel état nous sommes ? » Alors, j’irai me placer sous le Trône de d’Allah et tomberai à genoux devant le Seigneur. Allah m’inspirera des formules d’adoration et de glorification qu’Il n’aura inspirées à personne avant moi. Ensuite, j’entendrai dire : « Ô Mouhammad, relève la tête! Demande et tu obtiendras ! Intercède et tu seras exaucé ! » Alors je relèverai la tête et dirai : « Ma communauté, Ô Seigneur! Ma communauté, Ô Seigneur! Ma communauté, Ô Seigneur ! » On me répondra : « Mouhammad ! Fais entrer ceux de ta communauté qui n’ont pas de comptes à rendre par la porte de droite, une des portes du Paradis ; ils seront aussi les associés de ceux qui seront passes par les autres portes. » Puis le Prophète ajouta : « Je jure par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, la distance qui sépare les deux vantaux des portes du Paradis est égale à celle qui sépare La Mecque de Hajar (Bahrein), ou celle qui sépare La Mecque de Busra. (Syrie) »
[Bukhari et Muslim]
(Ryad As Salihine Hadith n°1867, Rapporté par Al Boukhari et Mouslim).

وعن أبي هريرة رضي الله عنه قال‏:‏ كنا مع رسول الله صلى الله عليه وسلم في دعوة، فرفع إليه الذراع، وكانت تعجبه، فنهس منها نهسة وقال‏:‏ أنا سيد الناس يوم القيامة، هل تدرون مم ذاك‏؟‏ يجمع الله الأولين والآخرين في صعيد واحد، فيبصرهم الناظر، ويسمعهم الداعي، وتدنوا منهم الشمس، فيبلغ الناس من الغم والكرب ما لا يطيقون ولا يحتملون ، فيقول الناس‏:‏ ألا ترون إلى ما أنتم فيه إلى ما بلغكم، ألا تنظرون من يشفع لكم إلى ربكم‏؟‏ فيقول بعض الناس لبعض‏:‏ أبوكم آدم، ويأتونه فيقولون‏:‏ يا آدم أنت أبو البشر، خلقك الله بيده، ونفخ فيك من روحه، وأمر الملائكة، فسجدوا لك وأسكنك الجنة، ألا تشفع لنا إلى ربك‏؟‏ ألا ترى ما نحن فيه، وما بلغنا‏؟‏ فقال‏:‏ إن ربي غضب غضباً لم يغضب قبله مثله، ولا يغضب بعده مثله، وإنه نهاني عن الشجرة، فعصيت، نفسي نفسي نفسي، اذهبوا إلى غيري، إذهبوا إلى نوح، فيأتون نوحا فيقولون‏:‏ يا نوح ، أنت أول الرسل إلى أهل الأرض، وقد سماك الله عبداً شكوراً، ألا ترى ما نحن فيه، ألا ترى ما بلغنا ألا تشفع لنا إلى ربك‏؟‏ فيقول‏:‏ إن ربي غضب اليوم غضباً لم يغضب قبله مثله، ولن يغضب بعده مثله، وإنه قد كانت لي دعوة دعوت بها على قومي، نفسي نفسي نفسي، اذهبوا إلى غيري، اذهبوا إلى إبراهيم فيأتون إبراهيم فيقولون‏:‏ يا إبراهيم أنت نبي الله وخليله من أهل الأرض اشفع لنا إلى ربك، ألا ترى ما نحن فيه‏؟‏ فيقول لهم‏:‏ إن ربي غضب اليوم غضباً لم يغضب قبله مثله، ولن يغضب بعده مثله، وإني كنت كذبت ثلاث كذبات، نفسي نفسي نفسي، اذهبوا إلى غيري، اذهبوا إلى موسى، فيأتون موسى، فيقولون‏:‏ يا موسى أنت رسول الله فضلك الله برسالاته وبكلامه على الناس، اشفع لنا إلى ربك ألا ترى ما نحن فيه‏؟‏ فيقول‏:‏ إن ربي قد غضب اليوم غضباً لم يغضب قبله مثله، ولن يغضب بعده مثله، وإني قد قتلت نفساً لم أومر بقتلها، نفسي نفسي نفسي، اذهبوا إلى غيري، اذهبوا إلى عيسى، فيأتون عيسى، فيقولون‏:‏ يا عيسى أنت رسول الله وكلمته ألقاها إلى مريم وروح منه ، وكلمت الناس في المهد ‎، اشفع لنا إلى ربك، ألا ترى ما نحن فيه‏؟‏ فيقول عيسى‏:‏ إن ربي غضب اليوم غضباً لم يغضب قبله مثله، ولن يغضب بعده مثله ولم يذكر ذنباً، نفسي نفسي نفسي، اذهبوا إلى غيري، اذهبوا إلى محمد صلى الله عليه وسلم ‏ »‏‏.‏ وفي رواية‏:‏ ‏ »‏فيأتوني فيقولون‏:‏ يا محمد أنت رسول الله وخاتم الأنبياء، وقد غفر لك ما تقدم من ذنبك وما تأخر، اشفع لنا إلى ربك، ألا ترى ما نحن فيه‏؟‏ فأنطلق، فأتي تحت العرش، فأقع ساجداً لربي، ثم يفتح الله علي من محامده، وحسن الثناء عليه شيئاً لم يفتح على أحد قبلي ثم يقال‏:‏ يا محمد ارفع رأسك، سل تعطه، واشفع تشفع، فأرفع رأسي، فأقول أمتي يارب، أمتي يا رب، فيقال‏:‏ يا محمد أدخل من أمتك من لا حساب عليهم من الباب الأيمن من أبواب الجنة وهم شركاء الناس فيما سوى ذلك من الأبواب‏ »‏ ثم قال‏:‏‏ »‏ والذي نفسي بيده إن ما بين المصراعين من مصاريع الجنة كما بين مكة وهجر، أو كما بين مكة وبصرى‏ »‏ ‏(‏‏(‏متفق عليه‏)‏‏)‏‏.‏
(رياض الصالحين رقم ۱۸۶۷)
.

D’après Rashid ibn Sa’d, qu’un homme parmi les compagnons du prophète صلى الله عليه وسلم a dit:

 

« Ô Messager d’Allah, pourquoi les croyants seront-ils éprouvés dans leurs tombes à l’exception du martyr? ».

Il صلى الله عليه وسلم a dit:

« L’éclat des épées au dessus de sa tête lui est largement suffisant comme épreuve (lors du combat) (1)».
(Rapporté par Nasai dans ses sounans n°2053 et authentifié par Cheikh Al Albani dans Sahih Nasai, Hadith Sahih)

عَنْ رَاشِدِ بْنِ سَعْدٍ، عَنْ رَجُلٍ، مِنْ أَصْحَابِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم أَنَّ رَجُلاً قَالَ يَا رَسُولَ اللَّهِ مَا بَالُ الْمُؤْمِنِينَ يُفْتَنُونَ فِي قُبُورِهِمْ إِلاَّ الشَّهِيدَ قَالَ ‏ « ‏ كَفَى بِبَارِقَةِ السُّيُوفِ عَلَى رَأْسِهِ فِتْنَةً ‏ »‏ ‏.‏
(رواه النسائي في سننه رقم ۲۰۵۳ و صححه الشيخ الألباني في صحيح النسائي)

 

حكم : صحيح

.

D’après `Abbâd ibn Tamim, Que son oncle paternel a dit:
« On se plaignit auprès du Prophète (ﷺ) du cas où l’homme éprouve quelque chose durant sa prière. » « Doit-il interrompre la prière? »
« Non, répondit le Prophète (ﷺ), sauf s’il entend un son ou sent une odeur. »
Ibn Abi Hafsa a dit: Az-Zuhri a déclaré:« On ne [re]fait les ablutions mineures que si on sent une odeur ou qu’on entend un son. »
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2056)
، عَنْ عَبَّادِ بْنِ تَمِيمٍ، عَنْ عَمِّهِ، قَالَ شُكِيَ إِلَى النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم الرَّجُلُ يَجِدُ فِي الصَّلاَةِ شَيْئًا، أَيَقْطَعُ الصَّلاَةَ قَالَ ‏ »‏ لاَ، حَتَّى يَسْمَعَ صَوْتًا أَوْ يَجِدَ رِيحًا ‏ »‏‏.‏ وَقَالَ ابْنُ أَبِي حَفْصَةَ عَنِ الزُّهْرِيِّ لاَ وُضُوءَ إِلاَّ فِيمَا وَجَدْتَ الرِّيحَ أَوْ سَمِعْتَ الصَّوْتَ‏.‏
(رواه البخاري في صحيحه رقم ۲۰۵۶)
.

D’après ‘Abdallah Ibn Moughafal (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n’y a aucun dirigeant qui passe une nuit en trompant les gens qu’il gouverne sans qu’Allah ne lui interdise le paradis et son odeur sera sentie le jour de la résurrection d’une distance de 70 années ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2207)

 

Remarque : Lorsque les gens sont dirigés par un gouverneur injuste, ils leur incombe de patienter à son mal et de ne pas l’insulter.

D’après Chaqiq Ibn Salama, ‘Abdallah Ibn Mas’oud (qu’Allah l’agrée) a dit : « Vous avez certes été éprouvés par le dirigeant et il a été éprouvé par vous.
S’il est juste il sera récompensé et le remerciement vous incombe.
Par contre s’il est injuste il aura commis un péché et il vous incombe de patienter ».
(Rapporté par Mousadad et authentifié par l’imam Ibn Hajar dans Al Matalib Al ‘Aliya n°2146)

عن عبدالله بن مغفل رضي الله عنه قال رسول