L’ÉCOLE DES PHILOSOPHES.LA RUSE D'IBLIS PARMI LES MEMBRES DE NOTRE COMMUNAUTÉ.

Satan a rusé avec des gens parmi les membres de notre communauté. Il s’est manifesté en empruntant la voie de la puissance de leur intelligence et leur perspicacité. Il leur a fait voir que la réussite réside dans le fait de suivre les philosophes, du fait que ce sont des sages.

Des actes et des paroles, issues d’eux, ont prouvé leur extrême intelligence et leur parfaite perspicacité. Tous ont puisé dans la sagesse de Socrate, Hippocrate, Platon, Aristote et Galien.

Ceux-là détenaient les sciences géométriques, logiques et naturelles. Ils ont, par leur perspicacité, découvert des choses cachées, sauf qu’après avoir parlé des questions théologiques, ils ont tous confondus.

C’est pour cela qu’ils ont divergé à ce propos, alors qu’ils n’ont pas divergé sur les choses concrètes et les questions géométriques. Nous avons parlé du type de confusion qui existe dans leurs croyances.

La raison de leur confusion est que les facultés des être humains ne peuvent saisir les sciences que de manière globale et de les rapporter aux institutions religieuses. On a rapporté à ces tardifs de notre communauté que ces [prétendus] sages niaient l’existence du créateur, rejetaient les institutions religieuses. Ils ont la conviction que ce sont des secrets confidentiels et des artifices.

Les tardifs ont approuvé ce qui a été transmis de leur part et ont rejeté les rites religieux. Ils ont délaissé les prières et n’ont pas respecté les interdits. Ils ont négligé les limites de la religion et se sont débarrassés de ce qui les rattachait à l’islam.

Les juifs et les chrétiens sont plus pardonnables qu’eux du fait qu’ils s’attachent aux institutions religieuses prouvées par les miracles.

Les innovateurs dans la religion sont plus excusables qu’eux parce qu’ils demandent à ce que les preuves soient analysées.

Mais ces tardifs n’ont pas d’arguments à leur hérésie, excepté qu’ils savent que les philosophes étaient des sages. Crois-tu qu’ils n’ont pas eu connaissance que les prophètes étaient des sages et bien plus ?

Les propos rapportés de ces philosophes sur la négation du créateur sont inconcevables : La plupart des gens affirment l’existence du créateur et ne nient pas les prophéties. Cependant, ils ont omis de les examiner. Un petit nombre d’entre eux a dévié. Ils ont suivi les athées dont les compréhensions ont été corrompues à maintes reprises.

Nous avons remarqué, chez les philosophes de notre communauté, un groupe dont le fait de philosopher ne leur a été d’aucun profit, si ce n’est que de se retrouver dans l’embarras.

Ils n’oeuvrent pas selon ce que cela implique, ni conformément à l’islam. Mais plutôt, il y a parmi eux ceux qui jeûnent le mois de Ramadan, qui pratiquent la prière et, par la suite, ont commencé à s’opposer au créateur et aux prophéties.

Ils parlent de négation, de la résurrection des corps alors qu’ils n’ont pas pu en voir un seul d’entre eux, si ce n’est qu’ils furent frappés par la misère et en ont subit les coups. La plupart du temps, ils sont en colère contre les prédestinations et en opposition avec l’auteur de la prédestination jusqu’à ce que l’un d’eux me confie : Moi, je n’en veux qu’à celui qui est au-dessus des astres. Il citait beaucoup de vers de poésie à ce propos.

Parmi ceux-ci, il y a son dire sur la description de ce bas monde :

Penses-tu que c’est une créature sans créateur ?

Ou penses-tu que c’est un lancé sans lanceur ?

Il dit également :

– Es-tu embarrassé par une existence que l’expérience n’a pas de préférence sur nous, ni connaissance que l’on cite ?

– Comme si elle (I ‘existence) se trouvait dans un égarement qu’aucun être intelligent, ni une raison ou même un être méchant ne pourrait nous en débarrasser

– Nous sommes dans une obscurité qui n’a pas de lune en elle qui éclaire, ni de soleil, ni de torche.

– Idolâtrons mon embarras, alors que nous avons carné l’ignorance de celui qui nous regarde de travers avec une mine austère sur son visage.

– Il y a, sans aucun doute, en lui l’action mais n’a pas oeuvré. Et le discours qu’il y a en lui, est un discours qui est entièrement de l’obsession.

SECTION : Le fait que la philosophie était proche de l’époque de notre religion, de même que la vie monacale, certains éléments de notre communauté n’ont pas hésité à se consacrer à celle-ci (la philosophie) et que d’autres n’ont pas hésité à se consacrer à celle-là (la vie monacale). Tu vois beaucoup d’êtres insensés qui, lorsqu’ils examinent le chapitre des croyances, se mettent à philosopher et lorsqu’ils examinent le chapitre de l’ascétisme, ils se font moines.

Nous demandons à Allah l’affermissement dans notre religion et la préservation contre notre ennemi. Il (Allah) est celui qui exauce nos demandes.