On compte parmi Ses attributs rapportés dans Son noble Livre et confirmés du Messager d’Allah ﷺ: les deux mains.
Allah عز وجل a dit :
« Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes »[Al-Maida 64].
Et عز وجل a dit :
« Qui t’a empêché de te prosterner devant ce que J’ai créé de Mes mains ? »[Sad 75]
Nous ne disons pas que c’est une main comme une main (humaine), nous ne décrivons pas le comment et nous n’assimilons pas.
Nous n’interprétons pas les deux mains comme étant les deux puissances, comme le disent les adeptes de l’interprétation.
Nous croyons plutôt en cela et nous affirmons l’attribut sans description du comment, ni assimilation.
Et il n’est pas correct d’interpréter les deux mains comme étant les deux puissances. En effet, la puissance d’Allah عز وجل est unique.
De la même manière, il n’est pas correct de les interpréter comme étant les deux bienfaits, car les bienfaits d’Allah sont indénombrables, comme Allah عز وجل a dit :
« Et si vous comptez les bienfaits d’Allah, vous ne saurez pas les dénombrer. »[An-Nahl 18]
Nous affirmons également qu’Allah a l’attribut d’an-nafs (Soi) qui est venu dans le Livre d’Allah تعالى et confirmé dans la Sounna de Son Messager ﷺ.
Allah عزَّ وجلَّ a dit informant au sujet de Son Prophète Issa عليه السَّلام qui dira :
« Tu sais ce qu’il y a en moi, et je ne sais pas ce qu’il y a en Toi. »[Al-Maida 116]
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Et عزَّ وجلَّ a dit :
« Votre Seigneur S’est prescrit à Lui-même la miséricorde. »[An-Na’am 54].
Et Allah سبحانه وتعالى a dit à Moïse عليه السلام:
« Et je t’ai assigné à Moi-même. »[Ta-Ha 41].
Et a dit :
« Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même. »[Al-Imran 28].
Et Abou Hourayra رضي الله عنه, a rapporté que le Prophète ﷺ a dit : « Allah a dit : « Je suis selon l’opinion que Mon serviteur a de moi et Je suis avec lui lorsqu’il M’évoque. S’il m’évoque en lui-même, alors je l’évoque en Moi-même et s’il M’évoque dans une assemblée, alors je l’évoque dans une assemblée meilleure qu’elle. S’il se rapproche de Moi d’un empan, alors Je Me rapproche de lui d’une coudée, s’il se rapproche de Moi d’une coudée, alors Je Me rapproche de lui d’une brasse et s’il vient à Moi en marchant, alors Je viens à lui en Me hâtant. ».
[Rapporté par AI-Boukhari (7405) et Mouslim (2675)].