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bon
Par Anonyme, le 20.03.2022
interessant
Par Anonyme, le 09.03.2022
" ceci est dans le coran" ne concerne pas ce qui vient avant cette phrase , mais après, subhannallah !!!! htt
Par dawudaboulisama, le 02.02.2022
sa parole : « … mourra et sera enterré par les musulmans » ceci est dans le coran.
où est-il écrit dans le co
Par verità, le 02.02.2022
al hadid
Par Anonyme, le 15.12.2021
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Date de création : 18.08.2019
Dernière mise à jour :
23.06.2025
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1/ LA CROYANCE ET L'OEUVRE VERTUEUSE
La croyance et l'oeuvre vertueuse sont la base, le fondement et la plus importante des causes. [Allâh] l’Exalté a dit : « Quiconque réalise une [oeuvre] vertueuse tout en étant croyant, qu’il soit du genre masculin ou féminin, Nous lui ferons vivre ainsi une bonne vie et Nous les récompenserons par le meilleur de ce qu’ils oeuvraient. » (Soûrah Les Abeilles, verset 97) [Allâh] l’Exalté a donc bien informé et a promis la belle vie ici-bas et la bonne récompense dans cette demeure ainsi que dans « la demeure de la stabilité » [du Paradis] à quiconque aura réuni la croyance et l'oeuvre vertueuse.
La raison de cela est claire. En effet, ceux qui croient en Allâh d’une foi correcte, source d'oeuvres vertueuses et réformatrice des coeurs, des moeurs, du bas-monde et de l’au-delà, ceux-là ont des principes et des fondements qui leur permettent d’obtenir tout ce qui est vecteur de joie et de gaieté, ainsi que de résister face à tout ce qui est amène l’angoisse, les soucis et les peines.
Ils accueillent favorablement tout ce qui est source d’affection et de joie avec reconnaissance et en faisant bon usage de cela. S’ils agissent ainsi, cela leur procurera alors de la gaieté, un désir ardent de la pérennité de ces principes et fondements, la bénédiction de ces derniers, ainsi que l’espoir de parvenir à la récompense des reconnaissants qui dépasse de loin les sources de joie qui ne sont, quant à elles, que les conséquences matérielles de ces bons comportements.
Ils accueillent les choses détestables, les préjudices, l'angoisse et l'amertume en y faisant face, en les amoindrissant comme ils le peuvent et grâce à la belle endurance lorsqu'il n’y a pas d'autres issues possibles. C’est ainsi qu’ils auront comme fruit de leur récolte : une résistance favorable, une expérience et une force, une endurance ainsi que l’espoir de la récompense et de la rétribution. Ces magnifiques qualités dissiperont toutes choses détestables qui seront remplacées par des sources de joie, de bons espoirs, de même qu’une envie ardente de la grâce d’Allâh et de Sa rétribution.
Le Prophète, qu’Allâh fasse ses éloges et le préserve, a exprimé cela dans le récit prophétique authentique lorsqu’il a dit : « Comme est surprenante l’affaire du croyant ! Certes, toute son affaire est un bien pour lui. Si une source de joie l'atteint, il est alors reconnaissant et cela est meilleur pour lui. Par contre, si une source de préjudice l'atteint, il est alors endurant et cela est meilleur pour lui. Cela ne peut parvenir à personne d’autre qu’au croyant. » (Rapporté par Mouslime [selon Souhayb ibn Sinâne].)
Il a donc bien informé que le croyant voit se multiplier trois choses : son butin, son bien et les fruits de ses oeuvres dans toutes les bonnes choses et les choses détestables qui lui adviennent. C'est la raison pour laquelle on trouve deux individus touchés par une même calamité ou un même bonheur se distinguer nettement l'un de l'autre dans la manière de l'accueillir. La raison de cela provient des différences dans leurs croyances réciproques et dans leurs oeuvres vertueuses.
Celui qui s'approprie ces deux caractéristiques [de la croyance et de l'oeuvre vertueuse] accueille le bien et le mal tel que nous l'avons évoqué avec
reconnaissance, endurance et ce qui s'en suit. Ainsi, d'une part, se produisent la joie et la gaieté, et d'autre part, se dissipent les soucis, l'amertume, l'angoisse, le resserrement du coeur et le malheur de la vie. C'est ainsi que s'accomplit pleinement la bonne vie dans cette demeure [mondaine].
Quant à l'autre, [celui qui ne croit pas et ne réalise pas d'oeuvres vertueuses,] il accueille tout ce qui est source de réjouissance avec insolence, arrogance et transgression. Ses moeurs dévient et il accueille tout ce qui est source de réjouissance de la même façon que l'animal : avec cupidité et frayeur. Malgré cela, il n'est pas tranquille dans son coeur. Plus que cela, il est tiraillé dans différentes directions :
- la crainte que ne disparaisse ce qu'il aime
- la multiplication des choses qui s’opposent à ce qu’il aime et qui ont généralement lieu par la suite
- le fait que l'âme ne connaisse pas de limites mais, au contraire, elle ne cesse de désirer de nouvelles choses qui peuvent ou non se réaliser. Dans le cas où ces souhaits se réalisent, il est
constamment angoissé par ce qui vient d'être cité.
Il accueille les choses détestables avec angoisse, inquiétude, crainte et impatience. Ne cherche même pas à essayer de comprendre la vie misérable qui est la sienne, ses maladies mentales et nerveuses ainsi que la crainte qui peut l'amener aux plus mauvaises situations et aux pires gênes ! En effet, il ne souhaite pas la récompense [d'Allâh] et il ne possède pas d'endurance lui permettant de le consoler et de le soulager. Tout cela est visible par l’expérience.
Voici un exemple de cette catégorie de personnes qui, si elle est observée et calquée sur les gens en général, alors une grande différence apparaitra entre le croyant qui oeuvre selon sa foi et celui qui en est dépourvu :
La religion incite énormément à se contenter de ce qu'Allâh octroie comme subsistance et de ce qu'Il donne aux serviteurs de par Sa grâce et Sa générosité variée. En effet, si le croyant est éprouvé par une maladie, une pauvreté ou autre, en raison de sa foi et de son contentement de ce qu'Allâh lui a distribué, il sera paisible et son coeur ne recherchera pas ce qui ne lui a pas été décrété. Il regarde vers celui qui est dans une situation pire que la sienne et il ne regarde pas en direction de celui qui est dans un état meilleur. Il se peut que sa gaieté, sa joie et sa quiétude soient supérieures à celles de celui qui est parvenu à tous les désirs mondains de ce bas-monde, alors que ce dernier est privé du contentement [de ce qu'il possède].
De même, celui qui n'a pas d'oeuvres issues de la foi se trouvera alors dans une extrême misère et un profond malheur s’il est éprouvé par un peu de pauvreté ou s’il a perdu quelques désirs mondains
Voici un autre exemple : si les causes de la crainte touchent l'individu et des gênes surviennent, on trouvera celui dont la foi est correcte avec un coeur affermi, une âme apaisée et une maîtrise de cet évènement qui l’a surpris. Ce contrôle est dû à ses capacités intellectuelles, verbales et opérationnelles. Il se résigne à ce douloureux trouble. En effet, ces états précités apaisent l'individu et affermissement son coeur.
Celui qui a été dépourvu de la foi se trouvera dans la situation contraire. Si des choses effrayantes lui arrivent : sa conscience se trouble, ses nerfs se tendent, ses pensées se dispersent de même qu’il est animé par la crainte et l'effroi. Egalement, se rassemblent contre lui la crainte apparente et l'angoisse interne dont il est impossible d'exprimer avec exactitude sa réalité. Si ce genre de personnes ne bénéficie pas de certains moyens naturels l’aidant à maîtriser ses angoisses, alors ses forces s'effondrent et ses nerfs se raidissent. Tout cela est dû au manque de foi qui, elle, pousse à l'endurance, plus particulièrement dans les circonstances embarrassantes et les situations attristantes et gênantes.
Ainsi, le bon croyant et l'incroyant dévergondé se ressemblent dans le fait d’acquérir une bravoure et dans la recherche instinctive de ce qui adoucit et soulage les choses effrayantes. En revanche, le croyant se distingue par la force de sa foi, son endurance, sa confiance en Allâh, son appui sur Lui et l'espoir de Sa récompense. Cela l'amène à améliorer sa bravoure, à amoindrir le sentiment de crainte et à soulager ses difficultés. A ce sujet,[Allâh] l'Exalté a dit : « Certes, s'il s'avère que vous souffrez, alors eux aussi souffrent tout comme vous souffrez. Cependant, vous espérez d'Allâh ce qu'ils n'espèrent pas. » (Soûrah Les Femmes, verset 104) Les croyants obtiendront le soutien d'Allâh, Son aide particulière et Son secours qui fera voler en éclats toutes choses effrayantes. [Allâh] l'Exalté a également dit : « …et endurez ! Certes Allâh est avec les endurants. » (Soûrah Les Butins, verset 46)