Extrait de " ainsi étaient nos pieux prédécesseurs " 

Chapitre de l'importance de la prière ( page 95)

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Asim Ibn Yusuf passa devant Hâtim Al-Asam qui parlait dans une assise, et il lui dit : «< Ô Hâtim! Comment pries-tu ? Je me lève lorsque l'ordre est donné, je marche avec calme, j'entre avec intention, je prononce takbîr avec révérence, je récite lentement et en méditant, je m'incline avec recueillement, je me prosterne avec humilité, je salue conformément à la Sunna, et je confie ma prière à Allah avec sincérité, tout en craignant qu'll ne l'accepte pas de moi. - Parle, car tu sais prier ! » [Sifah As-Safiah 4/391]

Anas rapporte: «Tamim Ad-Dâri acheta un vêtement à mille dirhams qu'il portait pour accomplir la prière. >> [A-Siyar 1/289] Lorsque Tamim Ad-Dâri se levait dans la nuit, il demandait qu'on lui apporte son siwak, puis le meilleur manteau qu'il possédait qu'il ne

portait que lorsqu'il se levait pour prier la nuit. » [Mawsu'ah Ibn Abi-d-Dunya 1/311] 

Waki' Ibn Al-Jarrâh a dit : « Celui qui ne se prépare pas pour la prière avant son temps d'accomplissement ne l'aura pas révérée. » [Al-Hilal 3/107]

Sufyan Ibn Uyaynah a dit : «< Ne sois pas semblable au serviteur mauvais qui ne vient que lorsqu'on l'appelle; rends-toi à la prière avant l'appel.» [At-Tabsirah 3/107]

Mâlik Ibn Dînår a dit : «< Mes frères ! En toute vérité, si ce n'était pour uriner, je n'aurais jamais quitté la mosquée. »> [Sifah As-Safwah 1/372]

Ziyad rapporte: «Zubayd Al-Ayami était le muezzin de sa mosquée, et il disait aux enfants : « Venez prier et je vous donnerai des amandes.» Ainsi, ils venaient, priaient, puis se rassemblaient autour de lui. Nous lui dimes: « Pourquoi fais-tu cela?» Il répondit: «Que cela me coute-t-il de leur acheter pour cinq dirhams d'amandes et qu'ainsi ils s'habituent à venir à la prière ! » [Al-Hilyah 2/134]

Abu-l-Ala' Al-Abdi rapporte : « Abû Ishaq As-Sabi'i faiblit et fut incapable de se lever, ainsi il ne se levait pour la prière que lorsqu'on annonçait son accomplissement, et il pouvait ensuite réciter mille versets debout. » [Sifah As-Safwah 3/105]

Muradhah rapporte: «< Abû-s-Sahba' priait jusqu'à ne pouvoir rejoindre sa couche qu'en rampant.» [Sifah As-Safwah 1/353]

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Chapitre de l'importance de la priere ( page 94) : 

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Ahmad Ibn Harb a dit : « J'ai adoré Allah cinquante ans, et je n'a connu la suavité de l'adoration que lorsque j'ai délaissé trois choses: J'ai délaissé la satisfaction des gens afin de pouvoir dire la vérité, j'ai délaissé la compagnie des pervers pour la compagnie des pieux, et j'ai délaissé la suavité de ce bas-monde pour la suavité de l'au-delà. » [As-Siyar 2/906]

Mu'âdh Ibn Jabal a dit : « Que celui qui aimerait arriver aupres d'Allah en toute sécurité accomplisse ces cinq prières là où on y appelle, car elles font partie des préceptes de la guidée et de ce que votre Prophète ﷺ établi pour vous. Ne dites pas : « J'ai un lieu de prière chez moi, donc j' y accomplis la prière» car si vous faites cela, vous aurez délaissé la Sunna de votre Prophète ﷺ , et si vous délaissez la Sunna de votre Prophète ﷺ vous vous égarerez. »> [Al-Hilyah 1/184]

Adi Ibn Thâbit a dit : « L'offrande des pieux est la prière.» [Mawsu'ah Ibn Abi-d-Dunya' 1/345] Masrúq a dit : « Je ne regrette rien de ce bas-monde, si ce n'est la

prosternation pour Allah . » [Az-Zuhd li Ahmad 579]

Après qu'il ne puisse plus marcher Ar-Rabi' Ibn Khuthaym était porté entre deux hommes jusqu'à la mosquée de son quartier. On lui dit «Ô Abû Yazîd! Allah t'a permis de prier chez toi. - Certes, mais j'entends le muezzin dire : << Venez au succès >> et celui qui l'entend qu'il lui réponde, « même en rampant. » [Sifah As-Safwah 3/42]

Ibn Shawdhab rapporte : « Il m'arrivait de marcher avec Thâbit Al- Bunânî et il ne passait pas devant une mosquée sans y entrer pour prier.» [Al-Hilyah 1/405]

Talq Ibn Habib a dit : « Le musulman meurt entre deux bonnes actions: l'une qu'il a accomplie, et l'autre qu'il attend - i.e: la prière. » al Hilyah 1/453]

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Extrait de " ainsi étaient nos pieux prédécesseurs "

Chapitre de l'importance de la prière . P93

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Abu Bakr Ibn Abd Allah Al-Muzani a dit : « Qui t'est semblable, ô fils d'Adam? On t'a laissé la voie libre entre l'eau et l'oratoire. Quand tu le désires, tu peux te purifier et t'introduire auprès de ton Seigneur , sans qu'il n'y ait entre toi et Lui ni traducteur ni obstacle. » [Al-Bidayah wa-n-Nihayah 9/256]

Abu Raja' Al-Atâri a dit : « Je ne laisse rien de plus précieux après moi que le fait que je couvrais mon visage de poussière pour mon Seigneur , cinq fois chaque nuit et jour. >> Al-Hilyah 2/306] 

Lorsqu'Ibrâhîm Ibn Maymun Al-Marrûzi levait son marteau et qu'il entendait l'appel à la prière, il s'arrêtait sans même frapper ce coup. »> [As Siyar 5/240]

On surnommait Bishr Ibn Al-Hasan « l'homme du rang >> car il s'est toujours tenu au premier rang de la mosquée de Bassora, pendant cinquante ans. [Tahdhihb At-Tahdhib 1/447]

Sa'id Ibn Al-Musayyib a dit : « Je n'ai jamais rencontré les gens revenir de la prière depuis quarante ans. » [Az-Zuhd li Abi Dawud 375]

Waki rapporte : « Al-A'mash avait près de soixante-dix ans, et il ne manquait jamais le premier takbir. Je suis resté auprès de lui deux ans, et ne l'ai jamais vu rattraper une unité de prière. » [Al-Hilyah 5/49]

Umar Ibn Al-Khattab a dit : « L'hiver est le butin des dévots. >> [AI-Hilyah 1/71]

Abd Allah Ibn Umar disait lorsqu'arrivait l'hiver : «<Ô adeptes du Coran! La nuit s'allonge pour votre prière, et la journée raccourcit pour votre jeûne, alors profitez-en. » [Mawsu'ah Ibn Abi-d-Dunya 1/323]

Abd Allah Ibn Massûd a dit: «Celui dont la prière ne lui commande pas le bien et ne lui interdit pas le mal, elle ne fait qu'augmenter son éloignement [vis-à-vis d'Allah]. » [Az-Zuhd li Ahmad 153]

Ata' Al-Khurasanî a dit : « Il n'est pas un serviteur qui se prosterne pour Allah en un lieu de la terre, sans que ce lieu ne témoigne en sa faveur au Jour de la Résurrection, et qu'il ne le pleure au jour de sa mort. » [Al-Hilyah 2/185]

Abû Ismah Ibn Isâm Al-Bayhaqi rapporte : « J'ai dormi une nuit chez Ahmad Ibn Hanbal qui apporta de l'eau et la posa. Au matin, il regarda l'eau qui était resté telle quelle, et il dit: «Gloire à Allah! Un homme qui recherche la science et ne consacre pas une partie de la nuit à la prière?» [Sifah As-Safwah 2/605]

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Extrait de " ainsi étaient nos pieux prédécesseurs " 

Chapitre " l'importance de la priere " P 92

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Umar Ibn Said Al-Hafari tarda un jour à sortir de chez lui pour la prière en commun, puis il sortit et dit : « Je m'excuse, mais je n'avais que ce vêtement, j'ai accompli la prière avec celui-ci, puis je l'ai donné à mes filles pour qu'elles prient, puis je l'ai repris et je suis sorti vous trouver. »( as-siyar 9/416]

Muhammad Ibn Samásah a dit : « Pendant quarante ans, je n'ai jamais manqué le premier takbir de la prière, sauf le jour où ma mère est décédée, et j'ai ensuite prié vingt-cinq fois, cherchant ainsi à atteindre la multiplication de la récompense [que comporte la prière en commun]. (As-siyar 10/646]

On rapporte qu'Ibn Khafif souffrait de la hanche, et parfois cela l'empêchait de bouger, si bien que lorsqu'on appelait à la prière, il se faisait porter sur le dos de quelqu'un. On lui dit : « Tu devrais te ménager.» et il répondit: << Si vous entendez «< Venez à la prière » et que vous ne me voyez pas dans le rang, cherchez moi au cimetière. » [As-Siyar (16/346)]

Mussab rapporte: «Amir Ibn Abd Allah entendit le muezzin alors qu'il rendait l'âme. Il dit : « Prenez ma main. Mais tu es souffrant - J'entends le héraut d'Allah et je ne lui réponds pas ?» Ils prirent sa main, il entra en prière avec l'imam pour le maghrib, accomplit une inclinaison, puis mourut.» [As-Siyar 5/220]

Sufyan Ibn Uyaynah a dit : «< Fait partie du respect dû à la prière que d'arriver avant l'iqamah.» (Al-Hilyah 7/285]

Muhammad Ibn Wasi' a dit : « Il ne reste en ce bas monde rien de plus délectable que la prière en commun et la rencontre des frères. »> [A Hilyah 4/291]

Anbasah Ibn Al-Azhar rapporte : << Al-Harith Ibn Hassan se maria, et on lui dit [au matin] : « Tu viens, alors que tu as consommé ton mariage cette nuit?» Il répondit: Par Allah! Une femme qui m'empêche d'accomplir la prière de l'aube est une femme mauvaise. » [Al-Majma 2/41]

Said Ibn Al-Musayyib a dit : « Le temps d'accomplissement de la prière n'est jamais arrivé sans que je m'y sois préparé, et pas une obligation ne s'est présentée à moi sans que je ne la désire. » [Al-Hilyah 2/163] 

Muhammad Ibn Al-Mubârak rapporte: « Lorsque Said Ibn 'Abd Al-Aziz manquait la prière en commun, il pleurait.» [Al-Hilyah 6/126]

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Chapitre : " importance accordée à la prière " (2) 

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Muhammad Ibn Yûsuf et ses compagnons, pour se reposer, accomplissaient la prière. [Al-Hilyah 8/227]

Abu Bakr rapporte: «Asim Ibn Abi An-Nujûd était un bon adorateur qui priait continuellement, il lui arrivait parfois de sortir pour un besoins, et lorsqu'il voyait une mosquée, il disait : «< Faisons un détour, car ce dont nous avons besoin ne s'en ira pas. » et il entrait alors pour prier. >> [As-Siyar 5/259]

Ubayd Allah Ibn Sulaymân Ibn Murâwiyah rapporte : << Notre grand-père a usé deux tapis, et il en usait un troisième [lorsqu'il mourut] au niveau de ses genoux, son visage et ses mains, en raison du grand nombre de ses prières. >> [As-Siyar 7/398]

On dit à Masrûq Ibn Al-Ajda : « Tu nuis à ton corps. >> Il répondit: « Ce que je cherche c'est l'honorer. » Son épouse Fayrûz lui dit, lorsqu'elle vit qu'il rompait le jeûne mais ne cessait de prier: «< Malheur à toi, ô Masrûq! L'Enfer n'a-t-il été créé que pour toi ? » Il répondit : << Malheur à toi, ô Fayrûz! Celui qui recherche le Paradis ne se lasse pas, et celui qui fuit l'Enfer ne dort pas. » [Al-Aqd Al-Farid 1/304]

Nâfi' rapporte : « Lorsqu'Ibn Umar manquait la prière du 'isha' en congrégation, il priait toute la nuit. >> [As-Siyar 3/235]

Sa'id Ibn Al-Musayyib a dit : «< Depuis trente ans, le muezzin n'a pas appelé à la prière sans que je ne sois dans la mosquée. » [As-Siyar 4/221]

Ibrâhîm At-Taymî a dit : «< Si tu vois un homme négliger [d'arriver pour] le premier takbîr de la prière, lave-t-en les mains. >> [As-Siyar 5/62]

Mâlik Ibn Dînâr a dit : « Le savant est celui qui, lorsque tu vas le trouver chez lui et ne le trouve pas, ta demeure te parle de lui: tu vois son tapis de prière, son exemplaire du coran et son écuelle pour se purifier, tu vois les traces de l'au-delà.» [Sifah As-Safwah 1/372]

Abû-l-Âliyah a dit : « Je voyageais plusieurs jours durant pour aller trouver un homme, et la première chose que je regardais chez lui était sa prière. Si je constatais qu'il l'accomplissait parfaitement, je restais et prenais de lui, et si je constatais qu'il la négligeait, je repartais sans prendre de lui, en me disant qu'il négligeait plus encore ce qui est autre que la prière. »> [AI- Hilyah 5/31]

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Chapitre :" l'importance accordée à la prière " (3)

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Yaqub rapporte d'après son père: «<<Abd Al-Aziz Ibn Marwân envoya son fils à Médine afin qu'il y soit éduqué, et il écrivit à Sâlih Ibn Kisân afin qu'il s'en occupe. Ce dernier lui imposait de prendre part aux prières, et un jour il arriva en retard. Il lui demanda : « Qu'est-ce qui t'a retenu? - Ma coiffeuse prenait soin de mes cheveux. - Celle qui s'occupe de tes cheveux a atteint un tel rang que tu lui donnes priorités sur la prière?» Il en rendit compte à son père qui le fit mander, et il ne lui adressa la parole qu'après lui avoir rasé les cheveux. » [As-Siyar 5/116] 

Umar Ibn Sa'd Al-Hafari tarda un jour à sortir de chez lui pour la prière en commun, puis il sortit et dit : « Je m'excuse, mais je n'avais que ce vêtement, j'ai accompli la prière avec celui-ci, puis je l'ai donné à mes filles pour qu'elles prient, puis je l'ai repris et je suis sorti vous trouver.» (As-Siyar 9/416]

Muhammad Ibn Samâ'ah a dit : « Pendant quarante ans, je n'ai jamais manqué le premier takbir de la prière, sauf le jour où ma mère est décédée, et j'ai ensuite prié vingt-cinq fois, cherchant ainsi à atteindre la multiplication de la récompense [que comporte la prière en commun]. Siyar 10/646]

On rapporte qu'Ibn Khafif souffrait de la hanche, et parfois cela l'empêchait de bouger, si bien que lorsqu'on appelait à la prière, il se faisait porter sur le dos de quelqu'un. On lui dit : « Tu devrais te ménager.» et il répondit : «< Si vous entendez «< Venez à la prière » et que vous ne me voyez pas dans le rang, cherchez moi au cimetière. >> [As-Siyar (16/346)]

Mus'ab rapporte: «<<Âmir Ibn Abd Allah entendit le muezzin alors rendait l'âme. Il dit : « Prenez ma main. Mais tu es souffrant - J'entends le héraut d'Allah et je ne lui réponds pas ? » Ils prirent sa main, il entra en prière avec l'imam pour le maghrib, accomplit une inclinaison, puis mourut.» [As-Siyar 5/220]

Sufyan Ibn Uyaynah a dit : «< Fait partie du respect dû à la prière que d'arriver avant l'iqamah. » [Al-Hilyah 7/285]

Muhammad Ibn Wâsi' a dit : « Il ne reste en ce bas monde rien de plus délectable que la prière en commun et la rencontre des frères,» [ Hilyah 4/291]

'Anbasah Ibn Al-Azhar rapporte : « Al-Harith Ibn Hassan se maria, et on lui dit [au matin]: « Tu viens, alors que tu as consommé ton mariage cette nuit?» Il répondit: Par Allah! Une femme qui m'empêche d'accomplir la prière de l'aube est une femme mauvaise.» [Al-Majmar 2/41]

Sa'id Ibn Al-Musayyib a dit : « Le temps d'accomplissement de la prière n'est jamais arrivé sans que je m'y sois préparé, et pas une obligation ne s'est présentée à moi sans que je ne la désire. » [Al-Hilyah 2/163] 

Muhammad Ibn Al-Mubarak rapporte : « Lorsque Said Ibn Abd manquait la prière en commun, il pleurait.» (Al-Hilah 6/126]

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L'importance accordée à la prière

'Umar a dit : « Si vous voyez quelqu'un négliger la prière, par Allah, soyez certains qu'il néglige plus encore les autres droits d'Allah. » Mawsir Ibn Abi-d-Dunya' 1/340]

Abd Allah Ibn Mas'ûd a dit : « Le fidèle en prière frappe à la porte, et celui frappe fréquemment à la porte du Roi, on lui ouvre. » (Az-Zahd Dawud 153]

Salman Al-Fârisî a dit : « La prière est une balance: celui qui lui accorde pleinement son importance, on lui accorde pleinement sa récompense, quant à celui qui fraude, vous savez ce qu'Allah dit des fraudeurs.» [Al-Fatåwå Al-Kubra 4/455]

Al-Hasan Ibn Najih Ar-Raqqashi rapporte : « J'ai entendu Al-Hasan dire: Ô fils d'Adam! [Dis-moi] ce qui, de ta religion, te sera pénible si la prière t'est facile ? » [At-Tahajjud wa Qiyam Al-Layl 288]

Lorsque <Ali Ibn Al-Husayn accomplissait ses ablutions, il devenait pâle. On lui demanda: «Que t'arrive-t-il lorsque tu accomplis tes ablutions? » Il répondit : «< Savez-vous devant qui je veux me tenir?» As-Safwah 4/534]

Muslim Al-Makki rapporte : « J'ai vu Ibn Az-Zubayr s'incliner, jai alors récité les sourates al-baqarah, al 'imrân, an-nisâ', et al-ma'idah, et il ne s'était toujours pas relevé de l'inclinaison. » [Az-Zuhd li Abi Dawud 348]

Ibn Wahb rapporte: «J'ai vu At-Thawrî dans la Mosquée Sacrée, après la prière du maghrib, il accomplit la prière, s'inclina une première fois, et il ne s'était pas encore relevé qu'on appelait à la prière du 'isha".» As siyar 7/296]

Abdân rapporte : «< Hudbah Ibn Khâlid glorifiait Allah , lors de l'inclinaison et de la prosternation, plus de trente fois. >> [As-Siyar 11/99]

Ibrâhîm An-Nakha'i rapporte: « Dès qu'on appelait à la prière, A Aswad Ibn Yazid faisait asseoir son chameau, même sur une pierre. (Siyar 4/53]

Ahmad Ibn Hanbal rapporte : « Pas un jour ne passait sans que Ibn Al-Bazzar n'accomplisse le bien. Nous nous rendions chez untel, et nous asseyions pour étudier jusqu'à ce que l'enseignant arrive, alors que Ibn Al Bazzar accomplissait, lui, la prière. » [As-Siyar 12/193]

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Chapitre de la " méditation du Coran " 

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Abd Allah Ibn Wahb rapporte : « J'ai entendu Muhammad Ibn Karb Al-Quradhi dire: Réciter la nuit jusqu'au matin les sourates az-zalzalah et al-qâri'ah, et rien d'autre, en les répétant et méditant m' est préférable au fait de réciter sans prêter d'attention. » [Al-Hilyah 3/214]

Al-Hasan a dit : « Par Allah, fils d'Adam! Si tu récites le Coran puis crois en lui, ta tristesse en ce bas-monde se prolongera, ta peur s'intensifiera, et tes pleurs augmenteront. »> 2/133]

Ishaq Ibn Ibrâhîm rapporte : « La récitation d'Al-Fudayl Ibn lyåd était triste, lente, comme s'il s'adressait à quelqu'un, et lorsqu'il récitait un verset comportant une mention du Paradis, il le répétait. »> [Sifah As-Safwah 2/466)

Sufyân Ibn Uyaynah a dit : « Par Allah! Vous n'atteindrez le sommet de cette chose que lorsque vous aimerez Allah plus que toute autre chose, et celui qui aime le Coran aime Allah. » [As-Shurab 1/407]

Talq a dit : « L'homme qui a la plus belle voix lorsqu'il récite le Coran est celui qui, lorsqu'il récite, tu entends qu'il craint Allah .Az Zuhd li Ahmad 217]

Ali Ibn Al-Madînî rapporte : « Nous étions chez Yahyâ Ibn Sarid, lorsqu'un homme récita sourate ad-dukhân, et Yahyâ s'évanouit.» [As-Siyar 9/180]

Al-Qasim Ibn Abî Ayyub rapporte : « J'ai entendu Sa'îd Ibn Jubayr répéter ce verset dans la prière, plus de vingt fois : (Craignez le jour où vous serez ramenés vers Allah.) » [As-Siyar 4/324]

Yahyâ Ibn Ayyub rapporte : « Je suis entré, en compagnie de Zafir Ibn Sulaymân, chez Al-Fudayl Ibn Iyâd, alors qu'un vieil homme se trouvait chez lui. Zâfir entra et me fit asseoir à la porte. Zâfir me dit ensuite: Al-Fudayl me regarda et dit : « Les adeptes du hadith aiment les chaînes de transmission courtes, alors je vais t'informer d'une chaîne de transmission sur laquelle il n'y a aucun doute: le Messager d'Allah qui rapporte de Jibril, qui rapporte d'Allah : (Un feu dont le combustible sera les hommes et les pierres, gardé par des anges rudes et durs) Et toi et moi sommes des hommes.» À ce moment, lui et le vieil homme s'évanouir; Zâfir les regarda, puis Al-Fudayl sortit, alors que le vieil homme était toujours évanoui. » [As-Siyar 8/438]

Abû Sulayman Ad-Dârânî rapporte : «<<Ali Ibn Al-Fudayl ne pouvait lire sourate al-qâri'ah, et on ne pouvait la lui lire. » [As-Siyar 8/445]

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Chapitre la méditation du Coran (2)

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Abd Allah Ibn Urwah Ibn Az-Zubayr rapporte : << J'ai demandé à ma grand-mère Asma': Comment étaient les Compagnons du Prophète (aleyhi salât wa salam ) lorsqu'ils entendaient le Coran ? Elle répondit: Leurs yeux pleuraient et leur peau frissonnait, ainsi qu'Allah les a décrits. »> [As-Shu'ab 1900]

As-Sha'bî a dit : «< Lorsque tu récites le Coran, fais-le comprendre à ton cœur et entendre à tes oreilles. » [As-Shu'ab 1927]

Muhammad Ibn As-Sammak a dit : «<Combien de ceux qui mentionnent Allah, oublient en réalité Allah? Combien de ceux qui font craindre Allah, se jette [dans les interdits] d'Allah? Combien de ceux qui appellent à Allah, fuient en réalité Allah? Combien de ceux qui récitent le Livre d'Allah sont en réalité dépourvus des versets d'Allah ? » [As-Shu'ab 1771]

Nuraym Ibn Hammâd rapporte: «Un homme dit à Ibn Al Mubarak: Hier, j'ai récité le Coran en une nuit. Il lui répondit : Et moi je connais un homme qui n'a cessé de répéter hier soir (La course aux richesses vous distrait) jusqu'à l'aube, sans pouvoir dépasser ce verset parlant ainsi de lui-même. » [As-Siyar 8/397]

Hafs Ibn Umar Al-Ju'fi rapporte : « Dâwud At-Tâ'i fut souffrant plusieurs jours en raison du fait qu'il récita un verset comportant une mention de l'Enfer, qu'il le répéta plusieurs fois dans la nuit, et se réveilla ensuite malade. » [Al-Hilyah 7/340]

Fadl Ar-Raqqâshi a dit : « Les gens ne se sont pas délectés d'une chose meilleure, et leur cœur n'ont pas volé aussi haut que par l'écoute d'une belle voix récitant le Coran. Tout cœur qui n'aime pas une belle voix récitant le Coran est un cœur mort. » [Al-Hilyah 6/207]

Al-Hasan a dit : «< Cherchez la douceur en trois choses: la prière, le Coran, et la mention d'Allah. Si vous la trouvez, persévérez et recevez une bonne annonce; et si vous ne la trouvez pas, sachez que votre porte est fermée. » [Al-Hilyah 6/171]

Mâlik Ibn Dînâr a dit : « Celui qui ne préfère pas la Parole d'Allah aux discours des gens, aura été doté de peu de science, son cœur aura été aveuglé, et il aura perdu son existence. » [Rawdah Al-Uqala' 85]

Abû Hammâm rapporte : «< j'ai demandé à Isâ Ibn Dâwud: Qu'est ce que tu désires le plus en ce bas-monde ? Il pleura et dit : << J'aimerais que ma poitrine s'ouvre et que je puisse voir mon cœur et ce qu'y a produit le Coran. » Et lorsque Isâ récitait, il sanglotait au point que je dise: Son âme va sortir maintenant. » [Al-Mutamannîn 49]

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La méditation du Coran ( 2) 

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Abd Allah Ibn Urwah Ibn Az-Zubayr rapporte : « J'ai demandé à ma grand-mère Asma' : Comment étaient les Compagnons du Prophète (aleyhi salât wa salam ) lorsqu'ils entendaient le Coran ? Elle répondit: Leurs yeux pleuraient et leur peau frissonnait, ainsi qu'Allah les a décrits. »> [As-Shurab 1900]

As-Sha bî a dit : «< Lorsque tu récites le Coran, fais-le comprendre à ton cœur et entendre à tes oreilles. » [As-Shu'ab 1927]

Muhammad Ibn As-Sammâk a dit : «Combien de ceux qui mentionnent Allah, oublient en réalité Allah? Combien de ceux qui font craindre Allah, se jette [dans les interdits] d'Allah? Combien de ceux qui appellent à Allah, fuient en réalité Allah? Combien de ceux qui récitent le Livre d'Allah sont en réalité dépourvus des versets d'Allah? » [As-Shu'ab 1771]

Nusaym Ibn Hammâd rapporte: «Un homme dit à Ibn Al Mubarak: Hier, j'ai récité le Coran en une nuit. Il lui répondit: Et moi je connais un homme qui n'a cessé de répéter hier soir (La course aux richesses vous distrait) jusqu'à l'aube, sans pouvoir dépasser ce verset - parlant ainsi de lui-même. » [As-Siyar 8/397]

Hafs Ibn Umar Al-Jusfi rapporte : « Dawud At-Tâ'i fut souffrant plusieurs jours en raison du fait qu'il récita un verset comportant une mention de l'Enfer, qu'il le répéta plusieurs fois dans la nuit, et se réveilla ensuite malade. » [Al-Hilyah 7/340]

Fadl Ar-Raqqâshi a dit : « Les gens ne se sont pas délectés d'une chose meilleure, et leur cœur n'ont pas volé aussi haut que par l'écoute d'une belle voix récitant le Coran. Tout cœur qui n'aime pas une belle voix récitant le Coran est un cœur mort. >> [Al-Hilyah 6/207]

Al-Hasan a dit : «< Cherchez la douceur en trois choses: la prière, le Coran, et la mention d'Allah. Si vous la trouvez, persévérez et recevez une bonne annonce; et si vous ne la trouvez pas, sachez que votre porte est fermée. » [Al-Hilyah 6/171]

Mâlik Ibn Dînâr a dit : «< Celui qui ne préfère pas la Parole d'Allah aux discours des gens, aura été doté de peu de science, son cœur aura été aveuglé, et il aura perdu son existence. »> [Rawdah Al-Uqala' 85]

Abû Hammâm rapporte : << j'ai demandé à cÎsâ Ibn Dâwud: Qu'est ce que tu désires le plus en ce bas-monde ? Il pleura et dit : << J'aimerais que ma poitrine s'ouvre et que je puisse voir mon cœur et ce qu'y a produit le Coran. » Et lorsque Isâ récitait, il sanglotait au point que je dise: Son âme va sortir maintenant. » [Al-Mutamannîn 49]

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