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bon
Par Anonyme, le 20.03.2022
interessant
Par Anonyme, le 09.03.2022
" ceci est dans le coran" ne concerne pas ce qui vient avant cette phrase , mais après, subhannallah !!!! htt
Par dawudaboulisama, le 02.02.2022
sa parole : « … mourra et sera enterré par les musulmans » ceci est dans le coran.
où est-il écrit dans le co
Par verità, le 02.02.2022
al hadid
Par Anonyme, le 15.12.2021
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Date de création : 18.08.2019
Dernière mise à jour :
23.06.2025
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234 Le mérite de la guerre sainte
Dieu le Très-Haut a dit:
1. Chapitre 9 - verset 36: «Combattez les Associateurs sans exception de même qu'ils vous combattent sans exception et sachez
que Dieu est avec les gens pieux».
2. Chapitre 2 - verset 216: «On vous a prescrit l'obligation du combat et c'est une chose que vous n'aimez guère. Or, il se peut
que vous n'aimiez pas une chose qu'elle est dans votre bien; et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle est dans votre
mal. Dieu sait et vous ne savez point».
3. Chapitre 9 - verset 14: «Courez au front d'un pas léger ou lourd et combattez avec vos biens et vos personnes sur le chemin
de Dieu».
4. Chapitre 9 - verset 111: «Dieu a acheté des Croyants leur vie et leurs richesses en leur promettant le Paradis. Ils combattent
sur le chemin de Dieu en tuant et en se faisant tuer. C'est là une promesse authentique qu'il a prise sur Lui-même dans la
Torah, l'Evangile et le Coran. Qui tient mieux que Dieu ses engagements? Réjouissez-vous à l'avance de votre vente avec
laquelle vous avez fait acte d'allégeance et c'est là le très grand succès».
5. Chapitre 4 - versets 95 et 96: «Ne sont pas sur un même niveau ceux des Croyants qui restent (chez eux) sans empêchement
physique et ceux qui combattent sur le chemin de Dieu avec leurs biens et leurs vies. Dieu a élevé d'un degré ceux qui
combattent avec leurs biens et leurs vies au-dessus des inactifs. A tous II a promis la meilleure (part) mais Dieu a favorisé les
combattants sur les inactifs par un salaire immense (95). Des degrés de Sa part, une absolution et une
miséricorde. Dieu est constamment absoluteur et miséricordieux». (96).
6. Chapitre 61 - verset 10 à 13: «O vous qui avez cru! Voulez-vous que je vous indique un commerce qui vous sauve d'un
supplice douloureux? (10). Vous croyez à Dieu et à Son Messager et vous combattez sur le sentier de
Dieu avec vos biens et vos vies. Cela vous est bien meilleur si vous saviez. (11). Il vous donnera alors l'absolution de vos
péchés et vous introduira dans des jardins sous lesquels coulent les rivières et dans des demeures agréables dans les jardins de
l'Eden. C'est là le plus grand succès (12). Il y aura de plus pour vous autre chose que vous aimez bien: une victoire venant de
Dieu et une conquête toute proche. Annonce cette bonne nouvelle aux Croyants». (13).
Les versets concernant ce chapitre sont nombreux et notoires.
Quant aux Hadiths ils sont trop nombreux pour qu'on puisse les citer tous. En voici quelques-uns:
1285. Selon Abou Hourayra (das), on a demandé au Messager de Dieu quelle était l'œuvre la plus méritoire. Il dit:
«Croire à Dieu et à Son Messager». On dit: «Et quoi d'autre?» Il dit: «Le combat au service de Dieu». On dit: «Et quoi
d'autre?» Il dit: «Un pèlerinage pur de tout péché». (Unanimement reconnu authentique)
1286. Ibn Mas'ûd (das) a dit: «J'ai dit: «O Messager de Dieu! Quelle est l'œuvre la plus aimée de Dieu exalté?» Il dit: «La
prière à son heure». Je dis: «Et quoi encore?» Il dit: «La piété filiale». Je dis: «Et quoi encore?» Il dit: «Le combat au service
de Dieu». (Unanimement reconnu authentique)
1287. Abou Dharr (das) rapporte: «J'ai dit: «O Messager de Dieu! Quelle est l'œuvre la plus méritoire?» Il dit: «La foi en
Dieu et le combat à Son service». (Unanimement reconnu authentique)
1288. Selon Anas (das), le Messager de Dieu a dit: «Une marche au service de Dieu au début de la journée ou à sa fin
vaut mieux que le monde et tout ce qu'il renferme». (Unanimement reconnu authentique)
1289. Selon Abou Sa'id Al Khoudri (das) un homme vint dire au Messager de Dieu : «Quel est l'homme le plus
méritant?» Il dit: «Un Croyant combattant au service de Dieu avec sa vie et ses biens». Il dit: «Et qui d'autre?» Il dit : «Un
Croyant retiré dans une voie de montagne, adorant Dieu et épargnant aux autres son propre mal». (Unanimement reconnu
authentique)
1290. Selon Sahl Ibn Sa'd (das), le Messager de Dieu a dit: «Quand on monte la garde un seul jour au service de Dieu,
cela vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte. La place du fouet de l'un de vous au Paradis vaut mieux que le monde et
tout ce qu'il porte. La marche au service de Dieu au début du jour ou à sa fin vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte».
(Unanimement reconnu authentique)
1291. Salmàn (das) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Quand on monte la garde au service de Dieu un
jour et une nuit, cela vaut mieux que de jeûner un mois et d'en veiller toutes les nuits à adorer Dieu. Si on meurt durant sa
garde on reçoit le salaire de ce qu'on faisait, on obtient la subsistance promise aux martyrs et on est à l'abri du «Tentateur»
(l'Ange de la tombe qui pose au mort des questions-pièges pour pouvoir l'envoyer en Enfer)».
1292. Selon Fadâla Ibn "Oubeyd (das), le Messager de Dieu a dit: «Tout homme qui meurt voit son œuvre scellée sauf
celui qui monte la garde au service de Dieu. Son œuvre ne cesse de croître (après sa mort) jusqu'au jour de la résurrection. Il
est en outre à l'abri des tentations de la tombe». (Rapporté par Abou Dawùd et Attirmidhi)
1293. 'Othmàn (das) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Monter la garde un jour au service de Dieu
vaut mieux que mille jours dans toute autre œuvre de bien». (Rapporté par Attirmidhi)
1294. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Dieu S'est engagé vis-à-vis de celui qui sort à Son
service, ne sortant que pour combattre à Son service et poussé uniquement par sa foi en Dieu et à Son Messager. Dieu S'est
engagé à l'introduire au Paradis ou à la demeure d'où il est sorti avec le salaire qu'il a ainsi acquis, ou avec un butin. Par Celui
qui tient l'âme de Mohammad dans Sa Main, toute blessure reçue au service de Dieu viendra le jour de la résurrection telle
qu'elle a été reçue: sa couleur est celle du sang et son odeur est celle du musc. Par Celui qui tient l'âme de Mohammad dans
Sa Main, si je ne craignais pas de trop charger les Musulmans, je ne serais jamais resté derrière aucune expédition militaire au
service de Dieu. Mais je ne trouve pas assez de montures pour prendre les Musulmans avec moi et ils n'en trouvent pas euxmêmes, cependant que cela leur fait de la peine de manquer à l'une de mes sorties. Par Celui qui tient l'âme de Mohammad
dans Sa Main, j'aurais bien voulu sortir dans une expédition et y être tué au service de Dieu, puis être ressuscité et sortir dans
une expédition pour y être tué de nouveau, puis être ressuscité et sortir dans une expédition pour y être encore une fois tué».
(Rapporté par Moslem)
1295. Selon lui encore, le Messager de Dieu a dit: «Quiconque reçoit une blessure au service de Dieu viendra le jour
de la résurrection avec cette blessure saignante. Sa couleur est celle du sang et son odeur est celle du musc».
1296. Selon Mou'àdh (das), le Prophète a dit: «Tout Musulman qui a participé à la guerre sainte le temps qui sépare les
deux traites d'une chamelle, se voit obligatoirement attribuer le Paradis. Celui qui reçoit une blessure au service de Dieu ou
qui est frappé de quelque infortune, sa blessure viendra le jour de la résurrection saignant comme elle n'a jamais saigné
auparavant. Sa couleur est celle du safran et son odeur est celle du musc». (Rapporté par Abou Dawûd et Attirmidhi)
1297. Selon Abou Hourayra (das) l'un des Compagnons du Messager de Dieu passa par un sentier de montagne dans
lequel il y avait une petite source d'eau douée. L'endroit lui plut et il dit: «Ah si je me détachais du monde et m'installais dans
ce sentier! Mais jamais je ne le ferai avant de prendre l'avis du Messager de Dieu . La chose fut rapportée au Messager
de Dieu qui lui dit: «N'en fais rien! La mobilisation de l'un de vous au service de Dieu a plus de mérite que sa prière
dans sa maison durant soixante dix ans. Voulez-vous que
Dieu vous accorde Son absolution et vous introduise au Paradis? Prenez part aux expéditions au service de Dieu. Celui qui a
combattu au service de Dieu le temps qui sépare les deux traites d'une chamelle se voit attribuer obligatoirement le Paradis».
(Rapporté par Attirmidhi)
1298. Selon lui encore, on dit une fois: «O Messager de Dieu! Quelle œuvre peut équivaloir au combat au service de Dieu?»
Il dit: «Vous n'en seriez pas capables». Ils lui reposèrent deux ou trois fois de suite la même question et eurent la même
réponse: «Vous n'en seriez pas capables». Puis il ajouta: «L'image de celui qui combat au service de Dieu est celle de
quelqu'un qui jeûne toutes ses journées, veille toutes ses nuits à adorer Dieu et à lire dans le plus grand recueillement les
versets de Dieu sans s'arrêter de jeûner le jour ni de veiller la nuit, jusqu'à ce que rentre le combattant au service de Dieu».
(Unanimement reconnu authentique)
Dans une version d'Aï Boukhàri): «Un homme dit: «O Messager de Dieu! Indique-moi une œuvre équivalente au combat au
service de Dieu». Il lui dit: «Je n'en trouve aucune». Puis il dit: «Es-tu capable, dès que le combattant au service de Dieu sort,
d'entrer dans ta mosquée pour y observer le jeûne continu des jours et la veille continue des nuits?» Il dit: «Qui est capable
d'une telle chose?»
1299. Selon lui encore, le Messager de Dieu a dit: «La vie la plus exemplaire est celle d'un homme tenant les rênes de
son cheval au service de Dieu. Il vole sur son dos dès qu'il entend un appel à la guerre ou un appel au secours. Il vole sur son
dos vers des lieux où l'on s'attend à être tué ou à mourir de mort naturelle. C'est aussi la vie de quelqu'un qui garde un petit
troupeau sur l'une de ces montagnes (ou dans l'une de ces vallées). Il fait correctement ses prières, s'acquitte de l'aumône
légale et adore son Seigneur jusqu'à la mort. Les gens enfin ne disent de lui que du bien». (Rapporté par Moslem)
1300. Selon lui encore, le Messager de Dieu a dit: «II y a au Paradis cent degrés que Dieu a préparés à ceux qui
combattent à Son service. Entre l'un de ces degrés et l'autre se trouve la distance qui sépare le ciel de la terre». (Rapporté,
par Al Boukhàri)
1301. Selon Abou Sa'id Al Khoudrî (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui accepte Dieu comme Seigneur, l'Islam
comme religion et Mohammad comme Messager, se voit obligatoirement attribuer le Paradis». Cela étonna tellement Abou
Sa'id qu'il dit: «Répète-le moi encore une fois, ô Messager de Dieu!» Il le lui répéta puis dit: «II y a autre chose pour laquelle
Dieu élève de cent degrés au Paradis. Entre chaque degré et l'autre il y a la distance qui sépare le ciel de la terre». Il dit: «Et
quelle est-elle? O Messager de Dieu!» Il dit: «Le combat au service de Dieu. Le combat au service de Dieu». (Rapporté par
Moslem)
1302. Abou Bakr, le fils de Abou Musa Al Ash'ari (das), a dit: «J'ai entendu mon père dire, alors qu'il était en face de
l'ennemi: «Le Messager de Dieu a dit: «Les portes du Paradis sont à l'ombre des sabres». Un homme mal vêtu se leva
et dit: «O Abou Musa! Est-ce bien toi qui as entendu le Messager de Dieu dire cela?» Il dit: «Oui». Il sortit alors à ses
compagnons et leur dit: «Je vous dis «adieu». Puis il brisa le fourreau de son sabre, marcha sur l'ennemi en le frappant de son
sabre. Il ne cessa de les en frapper que lorsqu'il fut tué à son tour». (Rapporté par Moslem)
1303. Selon 'Abdurrahman Ibn Joubeyr (das), le Messager de Dieu a dit: «Jamais le Feu ne touchera celui dont les pieds
se sont couverts de poussière au service de Dieu». (Rapporté par Al Boukhàri)
1304. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Jamais n'entrera en Enfer un homme qui aura pleuré par
crainte de Dieu jusqu'à ce que le lait rentre de nouveau dans la mamelle. Jamais quelqu'un ne sera couvert à la fois de la
poussière au service de Dieu et de la fumée de l'Enfer». (Rapporté par Attirmidhi)
1305. Ibn 'Abbàs a dit: «J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Deux yeux ne seront pas touchés par le feu: un œil qui
a pleuré par crainte de Dieu et un œil qui a veillé toute la nuit montant la garde au service de Dieu». (Rapporté par
Attirmidhi)
1306. Selon Zeyd Ibn Khàled (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui a équipé un combattant au service de Dieu à
lui-même combattu au service de Dieu. Celui qui a remplacé en bien un combattant chez lui, a lui-même combattu au service
de Dieu». (Unanimement reconnu authentique)
1307. Selon Abou Oumàma (das), le Messager de Dieu (bsdi) a dit: «La meilleure aumône est l'ombre d'une tente de poil de
chèvre au service de Dieu ou le don d'un serviteur au service de Dieu, ou le don au service de Dieu d'une chamelle en âge
d'être fécondée».
1308. Selon Anas (das), un jeune homme de la tribu de Asiam dit: «O Messager de Dieu! Je voudrais bien prendre part à une
expédition au service de Dieu mais je n'ai pas de quoi m'équiper». Il lui dit: «Va chez untel qui s'est équipé et est tombé
malade». Il alla le trouver et lui dit: «Le Messager de Dieu t'envoie son salut et te demande de me donner ton
équipement». L'autre dit à sa femme: «O untel! Donne-lui tout ce que j'ai préparé comme équipement et n'en garde rien. Par
Dieu, tout ce que tu en garderais ne nous serait jamais béni par Dieu». (Rapporté par Moslem)
1309. Selon Abou Sa'id Al Khoudri (das), le Messager de Dieu envoya une expédition militaire contre les Bani Lahyàn.
Il dit: «Qu'un homme sur deux prenne part à cette expédition et le salaire en sera partagé entre les deux». (Rapporté par
Moslem)
Dans une autre version de Moslem: «Qu'un homme sur deux sorte». Puis il dit à celui qui est resté à l'arrière: «Celui d'entre
vous qui remplace en bien dans sa famille et ses biens celui qui sort, aura la moitié du salaire de celui qui sort».
1310. Abou Al Barà (das) a dit: «Un homme couvert d'une armure vint au Prophète et lui dit: «O Messager de Dieu!
Dois-je combattre ou me convertir à l'Islam?». Il lui dit: «Embrasse d'abord l'Islam puis combats». Il embrassa effectivement
l'Islam puis combattit et fut tué. Le Messager de Dieu dit: «II a fait une petite œuvre et a reçu un grand salaire».
(Unanimement reconnu authentique)
1311. Selon Anas (das), le Prophète a dit: «Aucun de ceux qui sont entrés au Paradis n'accepterait de retourner à la
terre pas même pour avoir tout ce qu'elle porte sauf le martyr. Il souhaite retourner à la terre dix fois de suite et être à
chaque fois tué; et ce à cause des honneurs avec lesquels le martyr est accueilli au ciel».
Dans une autre version: «Et ce à cause du mérite du martyr qu'il constate de ses yeux».
1312. Selon 'Abdullâh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (das), le Messager de Dieu a dit: «Dieu absout le martyr de toute chose sauf
de sa dette». (Rapporté par Moslem)
Dans une autre version: «Le fait d'être tué au service de Dieu efface tous les péchés sauf la dette».
1313. Abou Qatàda (das) rapporte que le Messager de Dieu s'est levé parmi eux pour leur dire: «Le combat au service
de Dieu et la foi en Dieu sont les meilleures œuvres». Un homme se leva et dit: «O Messager de Dieu! Penses-tu que si je
mourais au service de Dieu cela m'effacerait mes péchés?» Le Messager de Dieu lui dit: «Oui, si tu es tué au service de
Dieu, endurant au combat dans le seul espoir de la récompense de Dieu et toujours faisant face à l'ennemi sans jamais lui
tourner le dos». Puis le Messager de Dieu ajouta: «Comment as-tu dit?» Il dit: «Penses-tu que si je mourais au service
de Dieu cela m'effacerait mes péchés?» Le Messager de Dieu lui dit: «Oui, si tu es tué au service de Dieu endurant au
combat dans le seul espoir de la récompense de Dieu et toujours faisant face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos. Il en est
cependant exclu la dette. C'est Gabriel, que le salut soit sur lui, qui me l'a affirmé». (Rapporté par Moslem)
1314. Jàber (das) rapporte que quelqu'un a demandé une fois au Messager de Dieu : «Où serai-je? Ô Messager de Dieu!
si je suis tué au service de Dieu». Il dit: «Au Paradis». Il jeta aussitôt les quelques dattes qu'il avait dans la main et se lança
dans la mêlée jusqu'à ce qu'il fût tué». (Rapporté par Moslem)
1315. Anas (das) a dit: «Le Messager de Dieu et ses Compagnons se mirent en route de façon à être les premiers à la
vallée de Badr. Puis arrivèrent les idolâtres. Le Messager de Dieu dit: «Nul de vous ne croira être arrivé le premier à
un endroit sans que je n'y sois déjà avant lui». A ce moment les idolâtres s'avancèrent et le Messager de Dieu dit:
«Debout à un Paradis ayant la largeur des deux et de la terre!». 'Oumeyr Ibn Al Hamàm Al Ansàri (das) dit: «O Messager de
Dieu! Un Paradis large comme les cieux et la terre?». Il dit: «Oui», 'Oumeyr dit: «Quelle chose formidable!» Le Messager de
Dieu lui dit: «Qu'est-ce qui te porte à dire: «Quelle chose formidable?» Il dit: «Rien d'autre, ô Messager de Dieu,
qu'un espoir d'être de ses méritants». Il lui dit: «Et tu en es effectivement». Il sortit alors quelques dattes de son carquois, se
mit à les manger puis dit: «Si je vivais tout le temps qu'il faut pour manger ces dattes, ce serait une trop longue vie». Il jeta
donc les dattes puis combattit l'ennemi jusqu'à ce qu'il fût tué». (Rapporté par Moslem)
1316. Selon lui encore: «Des gens vinrent demander au Prophète d'envoyer avec eux des hommes pour leur enseigner
le Coran et la Sunna (tradition du Prophète). Il leur envoya soixante dix hommes des Ansârs appelés «les lecteurs du Coran».
Parmi eux se trouvait mon oncle Haràm. Ils lisaient le soir le Coran et l'étudiaient entre eux (c'est-à-dire l'apprenaient). Le
jour, ils apportaient l'eau et la plaçaient dans la mosquée. Ils ramassaient aussi du bois qu'ils vendaient pour acheter avec son
prix de quoi nourrir les gens de Soffa (partie de la mosquée habitée par les immigrés pauvres et sans domicile) ainsi que les
pauvres. Le Prophète les envoya donc mais les autres les attaquèrent traîtreusement et les tuèrent avant qu'ils
n'arrivent à destination. Ils dirent (avant de mourir) «Seigneur Dieu! Fais savoir de notre pan à notre Prophète que nous
T'avons rejoint. Nous fûmes satisfaits de Toi et Tu fus satisfait de nous». Un homme (l'idolâtre 'Amer Ibn Toufayl) attaqua
par derrière Harâm Ibn Malhan, l'oncle de Anas. Il le transperça de sa lance. Harâm dit alors: «J'ai remporté le succès, par le
Seigneur de la Ka'ba». Le Messager de Dieu dit au même moment (à Médine): «Vos frères viennent d'être massacrés et
ils ont dit avant de mourir: «Seigneur Dieu! Annonce de notre part à notre Prophète que nous T'avons rejoint, que nous
fûmes satisfaits de Toi et que Tu fus satisfait de nous». (Unanimement reconnu authentique)
1317. Toujours selon lui: «Mon oncle Anas Ibn Annadar (das) manqua à la bataille de Badr. Il dit: «O Messager de Dieu! J'ai
manqué à ta première bataille contre les idolâtres. Si Dieu me donnait l'occasion de prendre part au combat des idolâtres, II
verrait sûrement ce que je ferai». Quand ce fut le jour de Ouhoud, les Musulmans battirent en retraite. Il dit: «Seigneur
Dieu! Je Te présente mes excuses pour ce qu'ont fait ceux-ci (ses compagnons) et je me déclare innocent de ce qu'ont fait
ceux-là (les idolâtres)». Puis il s'avança et trouva devant lui Sa'd Ibn Mou'àdh. Il lui dit: «O Sa'd Ibn Mou'àdh! Le Paradis, par
le Seigneur d'Annadar, je sens déjà son odeur en deçà du mont Ouhoud». Sa'd rapporte: «J'ai été incapable de faire ce qu'il a
fait». Anas raconte: «Nous trouvâmes sur son corps plus de quatre vingts blessures de sabres, de lances ou de flèches. Nous
trouvâmes que les idolâtres avaient mutilé son cadavre après l'avoir tué à tel point que personne ne le reconnut si ce n'est sa
sœur grâce aux extrémités de ses doigts». Anas ajoute: «Nous étions convaincus que le verset suivant a été descendu à son
sujet et au sujet de ses semblables: «Parmi les Croyants se trouvent des hommes qui ont tenu loyalement leurs engagements
vis-à-vis de Dieu. Il en est parmi eux qui ont atteint leur fin inéluctable». (Chapitre 33 - verset 23). (Unanimement reconnu
authentique)
1318. Selon Samoura (das), le Messager de Dieu a dit: «J'ai vu cette nuit en rêve deux hommes qui vinrent à moi (les
Anges Gabriel et Mikaël) et me firent monter sur un arbre immense. Ils me firent entrer dans une maison encore plus belle et
plus riche. Je n'avais jamais vu de maison plus belle que celle-là. Ils me dirent:
«Quant à cette maison, c'est celle des martyrs». (Rapporté par Al Boukhàri)
C'est une partie d'un long Hadith comportant plusieurs sortes de sciences et qu'on citera dans le chapitre de «l'interdiction du
mensonge», si Dieu veut.
1319. Anas (das) rapporte: «Oum Arrabi' Bent Al Barâ, la mère de Hâritha Ibn Souràqa, vint dire au Prophète : «O
Messager de Dieu! Parle-moi donc de Hâritha! (il avait été tué à la bataille de Badr). S'il est au Paradis, je me montrerai
patiente; mais si c'est autre chose, je me consumerai en pleurs». Il lui dit: «O mère de Hâritha! Ce sont des jardins dans le
Paradis et ton fils a atteint le Paradis supérieur». (Rapporté par Al Boukhàri)
1320. Jâber Ibn 'Abdullàh (das) rapporte: «On apporta au Prophète le corps de mon père qu'on avait affreusement
mutilé. On le plaça devant lui. Je voulus découvrir son visage mais des gens me dirent de ne pas le faire. Le Prophète
dit: «Les Anges ne cessent de le couvrir de leurs ailes». (Unanimement reconnu authentique)
1321. Selon Sa'd Ibn Houneyf (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui a demandé sincèrement à Dieu de lui
accorder le martyre. Dieu lui fait rejoindre les demeures des martyrs, même s'il meurt dans son lit». (Rapporté par Moslem)
1322. Selon Anas (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui demande sincèrement le martyre se voit attribuer sa
récompense même s'il ne l'a pas connu». (Rapporté par Moslem)
1323. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «La douleur qu'éprouve le martyr quand il est tué est
juste comme celle qu'on éprouve quand on est pincé». (Rapporté par Attirmidhi)
1324. D'après "Abdullàh Ibn Abi Awfa (das), le Messager de Dieu , dans l'un de ses jours où il rencontra l'ennemi,
attendit que le soleil penchât sur l'horizon puis se leva pour haranguer ses hommes. Il leur dit: «O gens! Ne souhaitez pas la
rencontre de l'ennemi et demandez à Dieu de vous préserver de tout mal. Mais dès que vous le rencontrez, armez-vous de
patience et sachez que le Paradis est sous l'ombre des sabres». Puis il ajouta: «Seigneur Dieu! Toi qui as descendu le Livre, qui
fais courir le nuage et qui vaincs les coalisés, vaincs-les et donne-nous victoire sur eux». (Unanimement reconnu authentique)
1325. Selon Sahl Ibn Sa'd (das), le Messager de Dieu a dit: «Deux invocations ne sont jamais rejetées (ou sont rarement
rejetées): Quand on invoque Dieu au moment de l'appel à la prière et quand on L'invoque au plus fort de la bataille alors que
la mêlée est à son comble». (Rapporté par Abou Dawûd)
1326. Selon Anas (das), quand le Messager de Dieu entreprenait une expédition militaire, il disait: «Seigneur Dieu! Tu
es mon patron et mon soutien. C'est par Toi que je me déplace, que je fonce sur l'ennemi et que je le combats». (Rapporté
par Abou Dawùd et Attirmidhi)
1327. Selon Abou Musa (das), le Prophète disait quand il avait peur de certaines gens: «Seigneur Dieu! Nous Te
chargeons de les prendre à partie et nous implorons Ta protection contre leurs maux». (Rapporté par Abou Dawùd)
1336. Salma Ibn Al Akwa' (das) rapporte: «Le Prophète passa devant des gens qui s'exerçaient à l'arc. Il leur dit:
«Tirez, fils d'Ismael! Votre père était un grand tireur». (Rapporté par Boukhâri)
1337. 'Amr Ibn 'Absa (das) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Celui qui tire une flèche au service de
Dieu y trouve le salaire de celui qui affranchit un esclave». (Rapporté par Abou Dawûd et Attirmidhi)
1338. Selon Khouraym Ibn Fàtek (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui fait une dépense au service de Dieu se fait
inscrire sept cents fois son salaire». (Rapporté par Attirmidhi)
1339. Selon Abou Sa'id (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui jeûne un jour au service de Dieu, Dieu éloigne son
visage du Peu à cause de ce jour d'une distance égale au parcours de soixante dix longues années».
1340. Selon Abou Oumàma (das), le Prophète a dit: «Celui qui jeûne un jour au service de Dieu, Dieu place entre lui
et l'Enfer une tranchée large comme la distance entre le ciel et la terre». (Rapporté par Attirmidhi)
1341. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui meurt sans avoir jamais combattu (au service
de Dieu) ni eu le désir de le faire, meurt dans l'une des catégories des hypocrites». (Unanimement reconnu authentique).
1342. Jàber (das) rapporte: «Nous étions avec le Prophète dans une expédition militaire. Il dit: «II y a à présent à
Médine des hommes qui sont avec vous dans chacune de vos marches et toutes les fois que vous traversez une vallée. Ils y ont
été retenus par la maladie».
Dans une autre version: «Ils y ont été retenus par une excuse valable».
1343. Selon Abou Musa (das), un Bédouin vint dire au Prophète : «O Messager de Dieu! L'homme combat pour le
butin, ou pour la renommée, ou pour avoir de la considération».
Dans une autre version: «L'homme combat par courage ou par esprit de clan».
Dans une autre version: «L'homme combat sous l'effet de la colère». «...Lequel de ces combats est au service de Dieu?» Le
Messager de Dieu dit: «Celui qui combat pour que la parole de Dieu soit la plus haute, c'est ce combat qui est au
service de Dieu». (Unanimement reconnu authentique)
1344. Selon 'Abdullâh Ibn 'Amr Ibn Al "As (das), le Messager de Dieu a dit: «Chaque fois qu'une armée ou une
patrouille va en guerre, ramasse un butin et retourne saine et sauve, elle a ainsi accéléré l'arrivée des deux tiers de son salaire.
Et chaque fois qu'elle retourne bredouille et ayant subi des pertes, elle a rapporté son salaire entier». (Rapporté par Moslem)
1345. Selon Abou Oumàma (das), quelqu'un dit: «O Messager de Dieu! Donne-moi l'autorisation de parcourir le monde». Le
Prophète lui dit: «Le parcours du monde pour ma communauté est dans le combat au service de Dieu puissant et
glorifié». (Rapporté par Abou Dawùd)
1346. Selon "Abdullàh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (das), le Prophète a dit: «Le retour du combat a le même salaire que le
combat lui-même». (Rapporté par AbouDawûd)
1347. Asa^b Ibn Yazid (das) rapporte: «A son retour de l'expédition de Tabùk, le Prophète a été accueilli par les gens.
Je l'ai accueilli avec les enfants au faubourg dit «Thaniyat AIWadà'». (Rapporté par Abou Dawûd)
1348. Selon Abou Oumàma (das), le Prophète a dit: «Celui qui n'a pris part à aucun combat, n'a pas équipé un
combattant ou ne l'a pas remplacé en bien dans sa famille, Dieu le frappe d'une calamité avant le jour de la résurrection».
(Rapporté par Abou Dawùd)
1349. Selon Anas (das), le Prophète a dit: «Combattez les idolâtres avec vos biens, vos vies et vos langues». (Rapporté
par Abou Dawùd)
1350. Annou'màn Ibn Mouqarrin (das) rapporte: «J'ai constaté que le Messager de Dieu, quand il ne combattait pas au début
du jour, retardait le combat jusqu'à ce que le soleil traversât le Zénith, que la brise soufflât et que la victoire (du ciel)
descendît». (Rapporté par Abou Dawùd et Attirmidhi)
1351. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Ne souhaitez pas de rencontrer l'ennemi mais, une fois
que vous l'aurez rencontré, montrez-vous patients». (Unanimement reconnu authentique)
1352. Selon Abou Hourayra, (das), selon Jàber (das), le Prophète a dit: «La guerre c'est l'art de tromper l'ennemi».
(Unanimement reconnu authentique)
235 La définition d'une catégorie inconnue de martyrs (c'est-à-dire des gens
ayant le salaire des martyrs sans avoir été tués dans la guerre). Leurs
dépouilles sont pourtant lavées et l'on fait sur eux la prière des morts
alors qu'on ne fait rien de tout cela pour ceux qui tombent au combat
dans la guerre contre les Mécréants
1353. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Les martyrs sont cinq:
— Celui qui meurt dans une épidémie de peste.
— Celui qui meurt à la suite d'une entérite (choléra ou autre).
— Celui qui meurt noyé.
— Celui qui meurt sous les décombres.
— Celui qui meurt tué au service de Dieu. (Unanimement reconnu authentique)
1354. Selon lui encore, le Messager de Dieu a dit: «Quels sont ceux que vous comptez parmi vous comme martyrs?»
Ils dirent: «O Messager de Dieu! Celui qui est tué au service de Dieu est un martyr». Il dit: «Dans ces conditions le nombre
des martyrs de ma communauté serait bien faible». Ils dirent: «Qui sont
alors les martyrs? 0 Messager de Dieu!» Il dit: «Celui qui a été tué au service de Dieu est un martyr. Celui qui meurt (par
accident ou de mort naturelle) au service de Dieu est un martyr. Celui qui meurt d'une entérite (choléra ou autre) est un
martyr. Celui qui meurt noyé est un martyr». (Rapporté par Moslem)
1355. Selon 'Abdullàh Ibn 'Amr Ibn Al 'As (das), le Messager de Dieu a dit: «Celui qui est tué en défendant ses biens
est un martyr». (Unanimement reconnu authentique)
1356. Sa'id Ibn Noufeyl (l'un des dix à qui le Prophète a promis le Paradis) a dit: «J'ai entendu dire le Messager de Dieu
: «Celui qui est tué en défendant ses biens est un martyr. Celui qui est tué en défendant sa vie est un martyr. Celui qui
est tué en défendant sa foi est un martyr. Celui qui est tué en défendant son honneur est un martyr». (Rapporté par Abou
Dawùd et Attirmidhi)
1357. Abou Hourayra (das) rapporte: «Quelqu'un vint dire au Messager de Dieu : «O Messager de Dieu! Que dois-je
faire si quelqu'un venait me prendre mon argent?» Il dit: «Ne lui donne pas ton argent». Il dit: «Et s'il me combat pour le
prendre?» Il dit: «Combats-le». Il dit: «Et s'il me tue?» Il dit: «Tu es alors un martyr». Il dit: «Et si je le tue?» Il dit: «II est
alors dans l'Enfer».(Rapporté par Moslem)
236 Le mérite de l'affranchissement des esclaves
Dieu le Très-Haut a dit:
1. Chapitre 90 - versets 11 à 13: «Pourquoi n'a-t-il pas franchi l'obstacle? (11) Et d'où peux-tu savoir ce qu'est l'obstacle? (12)
C'est la libération d'un être humain». (13)
Quant aux Hadiths:
1358. Abou Hourayra (das) rapporte: «Le Messager de Dieu m'a dit: «Celui qui a affranchi un Musulman, Dieu
affranchit du Feu chacun de ses membres pour chacun des membres qu'il a affranchis. Même son organe sexuel est affranchi
pour celui de l'autre». (Unanimement reconnu authentique)
1359. Abou Dharr (das) rapporte: «J'ai dit une fois: «O Messager de Dieu! Quelle est l'œuvre la plus méritoire?» Il dit: «La
foi en Dieu et le combat au service de Dieu». J'ai dit: «Quel affranchi rapporte le plus grand salaire à celui qui le libère?» Il
dit: «Celui qui est le plus précieux pour ses maîtres et qui coûte le plus cher». (Unanimement reconnu authentique)
237 Le mérite de celui qui fait du bien à son esclave
Dieu le Très-Haut a dit:
1. Chapitre 4 - verset 36: «Adorez Dieu et ne Lui associez rien. Faites du bien avec les deux géniteurs, le proche, les orphelins,
les miséreux, le voisin très proche, le voisin de côté, le compagnon permanent, l'étranger de passage et ce que vous possédez
par la voie légale (les esclaves)».
1360. Al Ma'rùr Ibn Suweyd rapporte: «J'ai vu une fois Abou Dharr (das) portant un beau costume et son serviteur portant
un costume pareil. Je lui demandai la raison de cela et il relata un échange d'injures qu'il avait eu avec quelqu'un (Bilàl Ibn
Ràbeh) du temps du Messager de Dieu . Il avait insulté l'homme dans sa mère en lui disant: «O fils de la négresse». Le
Prophète lui dit alors: «Tu es un homme ne cessant de garder en toi quelque reste de ton ancien paganisme. Ils sont vos
frères en même temps que vos serviteurs et vos protégés que Dieu a mis en votre possession. Quand quelqu'un a droit de
propriété sur son frère, qu'il lui fasse manger de ce qu'il mange lui-même et qu'il le vête de ce qu'il porte lui-même. Ne les
chargez pas au-dessus de leur forces et, quand vous les chargez de quelque chose, aidez-les à la supporter». (Unanimement
reconnu authentique)
1361. Selon Abou Hourayra (das), le Prophète a dit: «Quand le serviteur de l'un de vous lui apporte son manger, s'il
ne lui fait pas partager sa table, qu'il lui en donne au moins une bouchée ou deux, car c'est lui qui l'a préparé». (Rapporté par
Al Boukhâri)
238 Le mérite de l'esclave qui remplit ses devoirs envers Dieu et envers son
maître
1362. Selon Ibn 'Omar (das), le Messager de Dieu a dit: «Quand l'esclave est loyal avec son maître et accomplit bien
ses actes de dévotion vis-à-vis de Dieu, il a son salaire en double». (Unanimement reconnu authentique)
1363. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «A l'esclave qui agit dans le bien deux salaires». Par Celui
qui tient l'âme de Abou Hourayra dans Sa main, n'étaient le combat au service de Dieu, le pèlerinage et ma dévotion à ma
mère, j'aurais sûrement aimé mourir en n'étant qu'esclave de quelqu'un». (Unanimement reconnu authentique)
1364. Selon Abou Musa Al Ash'ari (das), le Messager de Dieu a dit: «L'esclave qui adore Dieu comme il se doit,
s'acquitte vis-à-vis de son maître de ses devoirs de loyauté et d'obéissance, a deux salaires». (Rapporté par Al Boukhâri)
1365. Selon lui encore, le Messager de Dieu a dit: «Trois personnes ont un salaire double: Un homme des gens du
Livre (Juifs et Chrétiens) qui a cru à son propre prophète et à Mohammad. L'esclave quand il remplit ses obligations vis-à-vis
de Dieu et vis-à-vis de ses maîtres. Un homme qui avait une esclave. Il l'a bien élevée, bien instruite, puis l'a affranchie et l'a
épousée. Il a deux salaires»
239 Le mérite de l'adoration de Dieu en période de troubles et quand
l'ivraie se mêle au bon grain, comme dans les guerres civiles et autres
épreuves pareilles
1366. Selon Ma'qil Ibn Yasàr (das), le Messager de Dieu a dit: «L'adoration de Dieu en période de troubles équivaut à
un exil en ma compagnie».