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Par Anonyme, le 20.03.2022
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Par Anonyme, le 09.03.2022
" ceci est dans le coran" ne concerne pas ce qui vient avant cette phrase , mais après, subhannallah !!!! htt
Par dawudaboulisama, le 02.02.2022
sa parole : « … mourra et sera enterré par les musulmans » ceci est dans le coran.
où est-il écrit dans le co
Par verità, le 02.02.2022
al hadid
Par Anonyme, le 15.12.2021
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Date de création : 18.08.2019
Dernière mise à jour :
23.06.2025
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254 L'interdiction de la médisance et l'exhortation à bien garder sa langue
Dieu le Très-Haut a dit:
1. Chapitre 49 - verset 12: «... Ne médisez pas les uns des autres. Est-ce que l'un de vous aimerait manger la chair du cadavre
de son frère? Cela vous répugne évidemment. Craignez pieusement Dieu! Dieu agrée toujours le retour des repentis et II est
infiniment miséricordieux».
2. Chapitre 17 - verset 36: «Ne te laisse pas aller à ce dont tu n'as aucune science: l'ouïe, la vue et le cœur, tout cela aura à en
rendre compte».
3. Chapitre 50 - verset 18: «II ne prononce pas une parole sans qu'il n'ait à ses côtés un observateur bien prédisposé (à ce rôle)»
Sache que tout individu responsable est tenu de préserver sa langue de tout parler sauf celui où apparaît le bien de la
communauté. Même dans ce dernier cas, quand la parole et le silence se montrent égaux, la tradition du Prophète
recommande le silence. Et ce parce que le parler autorisé peut aboutir finalement à quelque chose d'interdit ou de réprouvé.
On en voit souvent des exemples et rien ne vaut le salut.
1511. Selon Abou Hourayra (das), le Prophète a dit: «Celui qui croit en Dieu et au jour dernier, qu'il dise une bonne
chose ou se taise». (Unanimement reconnu authentique)
1512. Abou Musa (das) rapporte: «Je dis une fois: «O Messager de Dieu ! Quel est le meilleur Musulman?» Il dit: «Celui dont
les Musulmans (ou les gens) sont à l'abri de sa langue et de sa main». (Unanimement reconnu authentique)
1513. Selon Sahl Ibn Sa'd, le Messager de Dieu a dit: «Celui qui me garantit ce qu'il a entre ses deux mâchoires (sa
langue) et entre ses deux jambes (son sexe), je lui garantis le Paradis». (Unanimement reconnu authentique)
1514. Abou Hourayra (das) rapporte qu'il a entendu le Prophète dire : «L'homme prononce certainement un mot sans
bien y réfléchir et ce mot le fait glisser dans le Feu plus loin que la distance qui sépare l'Orient de l'Occident». (Unanimement
reconnu authentique)
1515. Selon lui encore, le Prophète a dit: «L'homme dit sûrement une parole digne de la satisfaction de Dieu sans lui
prêter la moindre attention et voilà que Dieu l'élève à cause d'elle de plusieurs degrés. Et l'homme dit sûrement une parole
provoquant la colère de Dieu sans lui prêter la moindre attention et voilà qu'elle le fait plonger dans l'Enfer». (Rapporté par
Al Boukhàri)
1516. Selon Bilâl Ibn Al Hàreth (das), le Messager de Dieu a dit: «L'homme prononce certainement une parole digne
de la pleine satisfaction de Dieu sans penser qu'elle atteindrait une telle importance. Dieu lui écrit pourtant à cause d'elle Sa
pleine satisfaction jusqu'au jour où il Le rencontrera. L'homme prononce certainement une parole provoquant la colère de
Dieu sans penser qu'elle atteindrait une telle importance. Dieu lui écrit pourtant à cause d'elle Sa colère jusqu'au jour où il Le
rencontrera». (Rapporté par Màlek et Attirmdhi)
1517. Soufyàn Ibn "Abdullàh (das) rapporte: «J'ai dit: «O Messager de Dieu ! Parle-moi d'une chose me mettant à l'abri de
l'erreur». Il me dit: «Dis: «Mon Seigneur est Dieu», et prends la ligne droite». Je dis: «O Messager de Dieu! Quelle est la
chose que tu crains le plus pour moi?» Il saisit sa propre langue et me dit : «Celle-ci». (Rapporté par Attirmdihi)
1518. Selon Ibn 'Omar (das), le Messager de Dieu a dit: «N'abusez pas du parler où l'on n'évoque pas Dieu, car l'excès
du parler où l'on n'évoque pas Dieu exalté rend le cœur dur. Or l'homme le plus éloigné de Dieu est celui qui la le cœur
dur». (Rapporté par Attirmidhi)
1519. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieîr{BSDL) a dit: «Celui que Dieu a préservé du mal de ce qu'il a entre
ses deux mâchoires (sa langue) et ce qu'il a entre ses deux jambes (son sexe) entrera sûrement au Paradis». (Rapporté par
Attirmidhi)
1520. 'Oqba Ibn 'Amer (das) rapporte: «J'ai dit: «O Messager de Dieu ! Où se trouvera alors le salut? (quand le monde se
corrompra à la fin des temps)» II dit : «Retiens ta langue, que l'espace de ta maison te suffise et pleure ta faute». (Rapporté
par Attirmidhi)
1521. Selon Abou Sa'id Al Khoudrî (das), le Messager de Dieu a dit: «Toutes les fois que le fils d'Adam se lève le
matin, tous ses organes blâment sa langue d'une façon humiliante. Ils lui disent: «Crains Dieu dans ton comportement à notre
égard car nous dépendons tous de toi: si tu es sur le droit chemin, nous le sommes aussi; et si tu prends la route tortueuse,
nous la prenons avec toi».
Riyad as-Salihin
http://riyad.fr.tc - 378 - ssirde00@yahoo.fr
1522. Mou'àdh (das) rapporte: «J'ai dit une fois: «O Messager de Dieu! Indique-moi une œuvre qui me fasse entrer au Paradis
et qui m'éloigne du Feu». Il dit: «Tu viens d'interroger sur une très grosse affaire qui est pourtant aisée pour qui Dieu l'a
rendue aisée. Tu adores Dieu sans rien lui associer et tu fais correctement la prière. Tu t'acquittes de l'aumône légale. Tu
jeûnes le mois de Ramadan. Tu fais le pèlerinage si tu en as les moyens». Puis il ajouta: «Veux-tu que je t'indique les portes
du bien? Le jeûne est un bouclier (contre le feu de l'Enfer). L'aumône éteint le péché comme l'eau éteint le feu. La prière au
cœur de la nuit», Puis il récita le verset suivant: «Leurs côtés fuient les lits. Ils invoquent leurs Seigneur par crainte et par
convoitise et dépensent de ce que Nous leur avons octroyé (16). Aucun être ne sait ce qu'on a caché pour eux comme sources
de sérénité profonde en récompense de ce qu'ils faisaient (17)». (Chapitre 32). Puis il dit: «Veux-tu que je t'indique la tête de
toute chose, son pilier et son plus haut sommet?» Je dis: «Bien sûr que oui, ô Messager de Dieu!». Il dit: «La tête de toute
chose est l'Islam. Son pilier est la prière. Son plus haut sommet est la guerre sainte». Puis il dit: «Veux-tu que je t'indique
l'élément essentiel de tout cela?» Je dis: «Bien sûr que oui, ô Messager de Dieu!» Il saisit sa langue et dit: «Mets un frein à
celle-ci». Je dis: «O Messager de Dieu! Sommes-nous donc punis pour de simples paroles que nous disons?» Il dit: «Que ta
mère te perde! Les gens sont-ils jetés sur leur visage dans le feu de l'Enfer pour autre chose que pour les récoltes de leurs
langues?» (Rapporté par Attirmidhi)
1523. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Savez-vous ce qu'est la médisance?» Ils dirent: «Dieu et
Son Messager le savent mieux, que nous». Il dit: «C'est quand tu dis à propos de ton frère des choses qu'il n'aime pas». On
dit: «Que penses-tu si ce que je dis à propos de mon frère existe réellement?» Il dit: «Si ce que tu as dit de lui est vrai, tu as
médit de lui; et si ce n'est pas vrai, tu as proféré à son encontre un mensonge effronté». (Rapporté par Moslem)
1524. Selon Abou Bakr (das), le Messager de Dieu a dit à Mina dans son sermon du jour du sacrifice, au cours de son
pèlerinage d'adieu: «Votre sang, vos biens et votre honneur vous sont sacrés comme vous sont sacrés votre jour-ci, en votre
mois-ci, dans votre pays-ci. Ai-je bien transmis?» (Unanimement reconnu authentique)
1525. 'Âisha (das) rapporte: «Je dis au Prophète : «Je ne te citerai de citerai de Safîya (sa coépouse) que tel défaut (et
elle fit signe de la main qu'elle était petite)». Il me dit: ,Tu viens de dire une parole qui, si on la mélangeait à toute une mer,
lui changerait son goût et son odeur». Elle dit encore: «Je lui ai imité une fois la démarche de quelqu'un». Il dit: «Je ne
voudrais à aucun prix imiter les défauts de quelqu'un». Il dit: «Je ne voudrais à aucun prix imiter les défauts de quelqu'un»,
(Rapporté par Abou Dawùd et Attirmidhi)
1526. Selon Anas (das), le Messager de Dieu a dit: «Au cours démon ascension au ciel, je suis passé devant des gens
ayant des ongles de cuivre avec lesquels ils se griffaient le visage et la poitrine. Je demandai: «Qui sont ces gens là? 0 Gabriel!»
Il dit: «Ce sont ceux qui mangeaient la chair de leurs prochains et leur souillaient leur bonne réputation». (Rapporté par
Abou Dawùd)
1527. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Tout le Musulman est sacré pour le Musulman: son
sang, son honneur et ses biens». (Rapporté par Moslem)
Riyad as-Salihin
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255 L'interdiction de prêter l'oreille à la médisance l'exhortation à celui qui
entend une médisance interdite d'y répondre et de blâmer son auteur.
S'il en est incapable ou si l'on n'accepte pas de lui son intervention, il
doit quitter, si possible, cette réunion
Dieu le Très-Haut a dit:
1. Chapitre 28 -verset 55: «Quand ils entendent le verbiage mutile, ils lui tournent le dos».
2. Chapitre 23 - verset 3: «Ceux qui fuient tout verbiage». 3. Chapitre 17 - verset 36: «L'ouïe, la vue, et le cœur, tout cela aura à
en rendre compte».
4. Chapitre 6 - verset 68: «Quand tu vois ceux qui discutent de Nos versets à tort et à travers, éloigne-toi d'eux jusqu'à ce qu'ils
entrent dans un autre sujet de conversation. Si des fois Satan te fait oublier, ne t'assieds pas, dès que tu te rappelles de
nouveau, avec la gent injuste».
1528. Selon Abouddardà (das), le Prophète a dit: «Celui qui repousse les fausses allégations qui nuisent à la bonne
réputation de son frère, Dieu repousse le Feu loin de son visage, le jour de la résurrection». (Rapporté par Attirmidhi)
1529. Dans son long Hadith bien connu déjà mentionné dans le chapitre de l'espérance, 'Itbàn Ibn Màlek (das) dit: «Le
Prophète s'est levé pour faire la prière. Il dit: «Où est Màlek Ibn Addoukhshoum?» Quelqu'un dit: «Celui-là est un
hypocrite qui n'aime ni Dieu, ni Son Messager». Le Prophète lui dit: «Ne dis pas cela! N'as-tu donc pas vu qu'il a dit:
«II n'y a de dieu que Dieu», ne visant en cela que le Visage de Dieu? Or Dieu interdit au Feu quiconque a dit: «II n'y a de dieu
que Dieu», ne visant en cela que le Visage de Dieu». (Unanimement reconnu authentique)
1530. Dans son long Hadith déjà mentionné dans le chapitre du «retour à Dieu», Ka'b Ibn Màlek (das) rapporte: «Le
Prophète dit alors qu'il était, assis au milieu de gens: «Qu'a donc fait Ka'b Ibn Màlek?» Un homme des bani Salima dit:
«O Messager de Dieu! Ce sont ses deux beaux costumes qui l'ont retenu à Médine ainsi que sa satisfaction de lui-même».
Mou'àdh Ibn Jabal (das) lui dit: «Quelles bien vilaines paroles que tu viens là de prononcer! Par Dieu, ô Messager de Dieu!
Nous ne savons sur cet homme que du bien». Le Messager de Dieu se tut. (Unanimement reconnu authentique)
Riyad as-Salihin
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256 Où est permise la médisance?
Sache que la médisance est permise dans un but sûr et légal qu'on ne peut atteindre que par elle. Cela se présente dans les six
cas suivants:
1. Pour dénoncer quelqu'un auprès du prince, du juge ou autre personnage ayant le pouvoir de lui donner justice de celui qui
l'opprime, donc pour le dénoncer en disant: «Untel m'a fait subir telle injustice».
2. Quand cette médisance peut aider à faire cesser une action réprouvée ou à remettre sur le droit chemin quelqu'un qui
désobéit à Dieu. On dit alors à celui qu'on présume capable de faire cesser cette action réprouvée: «Untel fait telle chose.
Fais-lui cesser ce comportement ! » ou autre chose de ce genre. Il faut que son but réel en cela soit de mettre fin à une action
réprouvée. Quand ce •n’est pas cela son but réel, la médisance redevient interdite.
3. Quand on demande un avis de jurisprudence, on dit alors au jurisconsulte (Mufti): «Mon père a été injuste avec moi, ou
mon frère, ou mon épouse (ou mon époux) ou untel. A-t-il le droit de le faire? et par quel moyen puis-je avoir justice de lui
afin de récupérer mon droit et de faire cesser son injustice?» ou quelque chose de semblable. Cela est alors permis pour les
besoins de la cause. Mais il est plus sage et plus apprécié de dire: «Que dis-tu d'un homme, ou d'un individu, ou d'un mari qui
a fait telle chose?» Ainsi on atteint le même but sans désigner une personne en particulier. Cependant il est permis de
désigner cette personne comme nous le mentionnerons dans le Hadith de Hind, si Dieu le Très-Haut veut.
4. Quand il s'agit de prévenir les Musulmans d'un mal et de leur donner le bon conseil. Cela peut avoir plusieurs aspects:
a) Le fait de dénoncer le peu de fiabilité de ceux qui rapportent de faux Hadiths. Où le fait de dénoncer de faux témoins. Cela
est permis par l'unanimité des Musulmans. C'est même un devoir par nécessiter.
b) Le fait de prendre l'avis de quelqu'un sur un futur gendre, ou un futur associé, ou quelqu'un à qui on doit confier un dépôt
ou avec qui on va négocier des affaires etc... ou quelqu'un qu'on va avoir comme voisin. Celui à qui on demande son avis ne
doit rien taire des défauts de la personne en question, mais il doit les dévoiler dans le seul but de donner le bon conseil.
c) Le fait de mettre en garde un étudiant qui va régulièrement chez un innovateur ou un dévoyé pour s'instruire auprès de lui,
à cause du risque qu'il court auprès de lui. Mais il faut que le but visé soit uniquement le désir sincère de donner le bon
conseil. Or il arrive souvent qu’on se trompe dans ce domaine et que c’est soit en réalité la jalousie qui pousse à dire du mal
de tel enseignant. Le Diable aussi met de la confusion dans l'estimation des choses. Ainsi on croit donner le bon conseil alors
qu'il n'en est rien, Aussi doit-on faire bien attention à ces choses.
d) Le fait d'attirer l'attention du chef d'Etat sur quelqu'un qu'il a chargé de l'administration d'une province sans qu'il en soit
digne ou bien par incapacité, ou pour mauvaise conduite, ou par manque de perspicacité ou autre chose pareille. On doit
attirer son attention pour qu'il le destituée ! Le remplace par quelqu'un de plus compétent ou pour qu'il sache ses défauts, le
traite en conséquence et ne se laisse pas tromper par lui. Afin aussi qu'il le rappelle à l'ordre ou le remplace par quelqu'un
d'autre.
5. Il est permis de médire de quelqu'un qui fait au grand jour des choses interdites, tels Ta consommation du vin, ou la
spoliation des biens des autres, ou le prélèvement de taxes et l'institution d'impôts injustes (autres que la Zakât) ou enfin les
divers abus de pouvoir. Il est, dans ce cas, permis de dénoncer ce qu'il a commis au grand jour sans pourtant parler des
défauts qu'il cache, à moins qu'une autre raison ne permette d'en parler.
6. Quand quelqu'un a pour surnom un défaut tels le trachomateux, ou le boiteux, le sourd, l'aveugle etc... Il est permis dans
ce cas de nommer cet homme par le défaut qui lui sert de surnom. Mais si on peut l'identifier par autre chose, c'est
préférable. Voilà donc six cas où il est permis de médire de quelqu'un selon ce que disent les savants et sur la plupart desquels
ils sont unanimes. Ils se basent d'ailleurs sur des Hadiths authentifiés et notoires dont voici quelques-uns:
1531. Selon 'Àîsha (das), quelqu'un demanda la permission d'entrer auprès du Prophète qui dit: «Laissez-le entrer, quel
bien mauvais compagnon de tribu il est!» (Unanimement reconnu authentique) Al Boukhàri se base sur ce Hadith pour
autoriser à médire des corrupteurs et des gens douteux.
1532. Selon elle encore, le Messager de Dieu a dit: «Je ne crois pas qu'untel et untel connaissent quoi que ce soit de
notre religion (il s'agissait en fait de deux hypocrites bien connus)» (Rapporté par Al Boukhàri)
Riyad as-Salihin
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1533. Fàtima Bent Qays (das) rapporte: «Je suis allée une fois dire au Prophète : «Abou Al Jahm et Mou'àwiya sont
venus demander ma main». Le Messager de Dieu lui dit: «Quand à Mou'àwiya, c'est un pauvre diable sans le sou, et
quant à Abou Al Jahm, il aime battre ses femmes (ou: il est tout le temps en voyage)» (Unanimement reconnu authentique)
1534. Zeyd Ibn Arqam (das) rapporte: «Nous sortîmes une fois avec le Messager de Dieu dans un voyage où les gens
connurent une grande disette, 'Abdullàh Ibn Oubey (surnommé à Médine la tête de l'hypocrisie) dit: «Ne dépensez pas pour
ceux qui sont avec le Messager de Dieu jusqu'à ce qu'ils se dispersent loin de lui». Il dit encore: «Si nous retournons à
Médine, les plus puissants d'entre nous en sortiront sûrement les plus méprisables (faisant allusion aux exilés de la Mecque)».
Je suis allé voir le Messager de Dieu pour l'en informer. Il envoya quelqu'un demander des explications à 'Abdullâh Ibn
Oubey qui jura par tous ses dieux qu'il n'en avait rien fait. Les gens dirent: «Zeyd a menti au Messager de Dieu ». J'en
ressentis une grande peine jusqu'à ce que Dieu exalté fit descendre le chapitre 63 («Quand viennent à toi les Hypocrites.)
Pour me donner raison. Puis le Prophète appela les Hypocrites pour qu'il prie Dieu de les absoudre mais ils tournèrent
la tête en signe de refus». (Unanimement reconnu authentique)
1535. Selon 'Âisha (das), Hind, la femme de Abou Soufyân, dit au Prophète : «Abou Soufyân est un grand avare. Il ne
me donne pas assez pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants, si ce n'est ce que je lui prends à son insu». Il lui dit:
«Prends juste ce qu'il faut pour vos besoins, toi et tes enfants, selon la bonne coutume». (Unanimement reconnu authentique)
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257 L'interdiction de rapporter ce que disent les uns des autres pour semer
entre eux la haine et la discorde
1536. Selon Houdheyfa (das), le Messager de Dieu a dit: «Aucun rapporteur n'entrera au Paradis». (Unanimement
reconnu authentique)
1537. Selon Ibn 'Abbàs (das), le Messager de Dieu passa devant deux tombes et dit: «Ces deux morts sont actuellement
soumis aux tourments et ce n'est pourtant pas pour une grande chose ou plutôt c'est pour une très grande chose. L'un d'eux
allait en colportant ce que disent les uns des autres et l'autre ne se cachait pas pour faire ses besoins». (Unanimement reconnu
authentique)
1538. Selon Ibn Mas'ùd (das), le Prophète a dit: «Voulez-vous que je vous dise ce qu'est le mensonge effronté? C'est le
colportage de ce que les uns disent des autres pour détériorer leurs rapports». (Rapporté par Moslem)
Riyad as-Salihin
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258 L'interdiction de rapporter aux responsables ce que disent les gens, à
moins qu'on y soit contraint par crainte d'une source de corruption ou
autre chose pareille
Dieu le Très-Haut a dit:
1. Chapitre 5 - verset 2: «Ne vous entraidez pas à commettre le péché et l'agression». Les Hadïths cités dans le chapitre
précédent se rapportent aussi à celui-ci.
1539. Selon Ibn Mas'ùd (das), le Messager de Dieu (bsdi.) a dit: «Que l'un de mes Compagnons ne me rapporte rien sur
personne. J'aime en effet sortir à votre rencontre en n'ayant rien dans le cœur contre personne». (Rapporté par AbouDawùd
et Attirmidhi)
Riyad as-Salihin
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259 259 - Le dénigrement de l'homme à double face
Dieu le Très-Haut a dit: «Ils se cachent des gens et ne se cachent pas de Dieu alors qu'il est avec eux quand ils combinent
dans l'ombre ce qui ne Lui plaît pas comme paroles. Dieu embrasse entièrement de Son savoir tout ce qu'ils font». (Chapitre
4 - verset 108)
1540. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Vous trouverez que les gens sont comme les métaux.
Les meilleurs d'entre eux avant l'Islam sont leurs meilleurs après l'Islam, une fois qu'ils en ont bien assimilé l'esprit. Vous
trouverez que les gens les plus qualifiés pour ces postes de commandement sont ceux qui les détestent le plus. Vous
trouverez que les pires des gens sont les hommes à double face. Ils présentent à celui-ci une face et à celui-là une autre».
(Unanimement reconnu authentique)
1541. Mohammad Ibn Zeyd rapporte que des gens dirent à son grand-père 'Abdullâh Ibn 'Amr (das): «Quand nous entrons
auprès des gouvernants nous leur disons le contraire de ce que nous disons une fois sortis de chez eux». Il leur dit: «Au temps
du Messager de Dieu , nous considérions cela comme de l'hypocrisie». (Rapporté par Al Boukhâri)
Riyad as-Salihin
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260 L'interdiction du mensonge
Dieu le Très-Haut a dit:
1. Chapitre 17 - verset 36: «Ne te laisse pas aller à ce dont tu n'as aucune science».2. Chapitre 50 - verset 18: «II ne prononce pas
une parole sans qu'il n'ait à ses côtés un observateur bien prédisposé (à ce rôle)».
1542. Selon Ibn Mas'ûd (das), le Messager de Dieu a dit: «La sincérité mène à l'obéissance à Dieu et à la bienfaisance.
L'obéissance à Dieu et la bienfaisace mènent au Paradis. L'homme ne cesse pas de dire la vérité jusqu'à ce qu'il soit inscrit
auprès de Dieu comme absolument véridique. Le mensonge mène à la rébellion à Dieu. La rébellion à Dieu mène à l'Enfer.
L'homme ne cesse pas de mentir jusqu'à ce qu'il soit inscrit auprès de Dieu comme grand menteur». (Unanimement reconnu
authentique)
1543. Selon 'Abdullàh Ibn 'Amr Al 'As (das), le Prophète a dit: «Quatre défauts, celui qui les possède tous est un pur
hypocrite. Celui qui n'en a qu'un seul à l'une des caractéristiques de l'hypocrisie jusqu'à ce qu'il quitte ce défaut : 1. Quand on
lui fait confiance il trahit. 2. Quand il parle il ment. 3. Quand il prend un engagement il ne le respecte pas. 4. Quand il est en
litige il piétine toute justice et toute morale». (Unanimement reconnu authentique)
1544. Selon Ibn 'Abbâs (das), le Prophète a dit: «Celui qui prétend à tort avoir vu un rêve est chargé, le jour de la
résurrection, de nouer les extrémités de deux grains d'orge et il ne pourra jamais le faire». «Celui qui écoute contre leur gré
la conversation des autres, on lui versera dans ses oreilles, le jour de la résurrection, du plomb fondu». «Celui qui reproduit
l'image d'un être vivant (statue) sera astreint à lui insuffler la vie et il ne pourra jamais le faire».
1545. Selon Ibn 'Omar (das), le Prophète a dit: «Le plus grave mensonge est de prétendre avoir vu de ses yeux ce
qu'on n'a pas vu». (Rapporté par Al Boukhâri)
1546. Samoura Ibn Joundab (das) rapporte: «Parmi les questions que posait le plus souvent le Messager de Dieu à ses
Compagnons est celle-ci: «Est-ce que l'un de vous a vu quelque chose en rêve?» Celui qui avait eu un rêve le lui racontait. Un
matin il nous dit: «J'ai vu cette nuit en rêve deux visiteurs (les Anges Gabriel et Mikael) venus me dire: «Viens avec nous!» Je
partis avec eux et nous trouvâmes en chemin un homme étendu sur le côté. Près de lui se tenait debout un homme portant
une grosse pierre. Il en frappait la tête du premier jusqu'à la lui fendre, la pierre roulait alors et il allait la ramasser de
nouveau. Il ne frappait l'autre que lorsque la blessure de sa tête était guérie. A ce moment il le frappait encore une fois et lui
fendait la tête comme à la précédente». Il dit: «Je dis aux deux visiteurs: «Gloire et pureté à Dieu (en signe de réprobation et
d'étonnement) ! Qu'est-ce donc que cela?» Ils dirent: «Avance! Avance!» Nous reprîmes notre marche et passâmes devant un
homme étendu sur le dos. Près de lui se tenait debout un homme avec une scie en acier à la main. Il lui posait la scie sur l'une
des moitiés de son visage et coupait sa bouche en deux moitiés jusqu'à la nuque. Il en faisait de même de la narine et de l'œil
de cette partie du visage. Puis il faisait le même chose avec l'autre moitié. Il ne revenait à chacune des deux moitiés qu'une
fois complètement guérie pour la scier de nouveau». Il dit: «Je dis: «Gloire et pureté à Dieu! Que sont ces deux-là?» Ils me
dirent: «Avance! Avance!» nous reprîmes notre marche et passâmes devant quelque chose comme un four à pain. (Il me
semble qu'il a dit: «Voilà que montaient de ce four une rumeur confuse et des voix».) Nous nous penchâmes pour voir dans
son intérieur et voilà qu'il y avait des hommes et des femmes nus. Des flammes venaient les lécher par en bas. Quand les
flammes les touchaient, ils se mettaient à crier». Je dis: «Que sont ceux-là?» Ils me dirent: «Avance! Avance!» Nous reprîmes
donc notre marche et nous arrivâmes à une rivière. (Il me semble qu'il a dit: «Rouge comme le sang».) Dans la rivière
apparut un homme qui nageait. Sur le bord de la rivière nous en vîmes un autre qui avait assemblé un tas de pierres. Le
nageur venait à chaque fois vers lui et lui présentait sa bouche ouverte. L'autre y introduisait une pierre. Puis le nageur s'en
allait et revenait ensuite vers l'autre, lui ouvrait sa bouche et l'autre y introduisait une pierre. Je leur dis: «Que sont ces deuxlà?». Ils me dirent: «Avance! Avance!». Nous reprîmes notre marche et passâmes devant un homme à l'aspect hideux (ou le
plus hideux qu'on ait jamais vu). Or voilà qu'il avait devant lui un feu qu'il attisait tout en tournant autour de lui. Je leur dis:
«Qu'est cet homme?» Ils me dirent: «Avance! Avance!» Nous reprîmes notre marche et arrivâmes à un jardin plein de
verdure exubérante et contenant toutes sortes de fleurs du printemps. Au milieu du jardin se tenait un homme tellement long
qu'on voyait à peine sa tête dans le ciel. Autour de lui il y avait un nombre jamais vu d'enfants. Je dis: «Qu'est cet homme et
que sont ces enfants?» Ils dirent: «Avance! Avance!» Nous reprîmes notre marche et voilà que nous trouvâmes un très grand
arbre auquel je n'ai jamais vu de plus grand ni de plus beau. Ils me dirent: «Grimpe sur cet arbre». Nous montâmes ainsi
jusqu'à une cité. Nous y frappâmes et l'on nous ouvrit. Nous entrâmes donc et fûmes accueillis par des hommes dont la
moitié du corps était d'une beauté inouïe et dont l'autre était d'une laideur exceptionnelle. Ils dirent à ces hommes: «Allez
vous jeter dans cette rivière!» Nous vîmes en effet une rivière en face de nous dont les flots coulaient tout blancs comme un
lait très pur. Ils allèrent s'y jeter et revinrent à nous. Leur moitié laide avait alors complètement disparu et ils apparurent dans
leur plus belle image. Les deux Anges me dirent: «Ceci est le Paradis-Eden et là-haut se trouve ta demeure». Je levai les yeux
et vis un palais comme un nuage blanc. Ils me dirent: «C'est là-bas ta demeure». Je leur dis: «Que Dieu vous bénisse! Laissezmoi y entrer». Ils dirent: «Maintenant, non. Mais tu dois sûrement y entrer un jour». Je leur dis: «J'ai vu durant cette nuit
Riyad as-Salihin
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des choses bouleversantes. Que sont-elles donc?» Ils me dirent: «Maintenant nous allons t'en informer. Le premier homme
devant qui tu es passé et dont on fendait le crâne avec une pierre, c'est celui qui apprenait le Coran et refusait de le mettre en
pratique. Il dormait aussi avant d'avoir fait sa prière obligatoire (celle du 'Ishà). Quant à l'homme devant qui tu es passé et
dont on sciait la bouche jusqu'à la nuque ainsi que sa narine et son œil, c'est un homme qui sortait le matin de chez lui pour
dire un mensonge qui se progageait jusqu'aux provinces lointaines. Pour ce qui est des hommes et des femmes nus qui se
tenaient dans une fosse semblable à un four à pain, ce sont les fomicateurs et les fomicatrices. L'homme devant qui tu es
passé, qui nageait dans la rivière et à qui on mettait une pierre dans la bouche, c'est le mangeur d'intérêts (l'usurier).
L'homme à l'aspect hideux qui se tenait près du feu qu'il attisait et autour duquel il tournait, c'est Màlek, l'Ange Gardien de
l'Enfer. L'homme très grand qui était dans le jardin, c'est Abrahâm. Quant aux enfants qui étaient autour de lui, ce sont tout
enfant mort dans la saine nature (c'est-à-dire avant que ses parents n'en fassent un non-Musulman).Dans la version d'Aï
Barqâni: «Tout enfant né dans la saine nature (l’Islam)». Certains Musulmans dirent: «S'agit-il aussi des enfants des idolâtres?
O Messager de Dieu!». Le Messager de Dieu leur dit: «Et les enfants des idolâtres». Quant aux gens dont la moitié du
corps était belle et l'autre moitié laide, ce sont des gens ayant mêlé une bonne œuvre à une autre mauvaise. Dieu leur a
pardonné». (Rapporté par Al Boukhâri)
Dans une autre version d'Al Boukhâri: «J'ai vu cette nuit deux hommes venus à moi. Ils me sortirent pour m'emmener à une
terre sainte». Puis il raconta son rêve et dit: «Nous marchâmes jusqu'à une fosse pareille à un four à pain. Elle se rétrécissait
en haut et s'élargissait à sa base. Dans son fond flambait un feu, Quand les flammes montaient, ils montaient jusqu'à faillir en
sortir; et quand les flammes baissaient, ils retournaient à son fond. Il y avait dans cette fosse des hommes et des femmes nus.
Il dit entre autres: «Jusqu'à ce que nous arrivâmes une rivière de sang (dans cette version le narrateur n'a pas douté). Il y avait
un homme debout au milieu de la rivière et un autre sur son bord ayant devant lui un tas de pierres. L'homme se trouvant
dans la rivière vint à lui. Chaque fois qu'il voulait sortir sur la berge, l'autre lui jetait une pierre qui s'installait dans sa bouche
et le faisait ainsi retourner à son point de départ». Il dit encore: «Les deux Anges me firent grimper sur l'arbre. Ils me firent
entrer dans une demeure à laquelle je n'avais jamais vu rien de plus beau. Il y avait dans cette maison des hommes vieux et des
jeunes». Il dit: «Celui dont tu as vu scier la bouche, c'est un très grand menteur qui racontait un mensonge que d'autres
propageaient à leur tour jusqu'à ce qu'il parvienne aux provinces lointaines. Il est tourmenté de cette façon jusqu'au jour de la
résurrection». Il dit aussi: «Celui dont tu as vu fendre la tête, c'est un homme à qui Dieu avait enseigné le Coran mais qui ne
le lisait pas la nuit et ne le mettait pas en pratique le jour. Il est ainsi torturé jusqu'au jour de la résurrection. La première
demeure où tu es entré est celle du commun des Croyants et l'autre est celle des martyrs. Moi je suis Gabriel et celui-ci est
Michael, Lève la tête» Je levai la tête et vis au-dessus de moi comme un nuage blanc. Ils me dirent: «C'est là-bas ta demeure».
Je leur dis: «Laissez-moi entrer chez moi!». Ils dirent: «II te reste encore du temps à vivre et, une fois que tu l'auras
accompli, tu viendras à ta maison». (Rapporté par Al Boukhâri)